Le syndicat national des corps communs et des ouvriers professionnels de l’éducation nationale (SNCCOPEN) appelle à l’organisation d’une action de protestation, prochainement. En effet, après les enseignants qui ont paralysé les établissements scolaires depuis plus d’un mois, cette fois-ci, ce sont les corps communs et les OP qui montent au créneau pour se faire entendre. Ladite organisation syndicale menace de recourir à la protestation, si la tutelle ne donne pas une suite favorable aux revendications de cette catégorie de travailleurs. « Le SNCCOPEN appelle les laborantins, les travailleurs de l’administration et tous les ouvriers professionnels du secteur de l’éducation à réussir l’action de protestation dont la date sera déterminée prochainement par le conseil national », a fait savoir le SNCCOPEN par le biais d’un communiqué rendu public hier. Cette décision a été prise après que les représentants des corps communs se sont retirés de la réunion qui a eu lieu, dimanche passé avec la ministre de l’Education nationale, Nouria Benghebrit. « Le dialogue auquel a appelé le département de la tutelle n’est pas fructueux », a martelé le syndicat. Et d’ajouter : « depuis le lancement, au mois d’août passé d’une série de rencontres avec les partenaires sociaux, les doléances des corps communs et les OP de l’éducation n’ont pas été prises en charge », a indiqué le même document. Les corps communs et les OP du secteur de l’éducation ont estimé que le dialogue ne peut pas réussir « si le ministère de la tutelle ne prend pas en considération les points soulevés, lors de la réunion du 28 août 2014 », a indiqué le SNCCOPEN. Ce dernier met en avant la révision du statut particulier et du régime indemnitaire, la généralisation de la prime de rendement à 40% au lieu de 30% et l’intégration des corps communs et les OP selon le décret exécutif 240/12. Il est utile de rappeler que la même organisation syndicale avait gelé son mouvement de grève, prévu pour les 8 et 9 février passé suite à l’ouverture des portes du dialogue avec la tutelle.
Samira Saïdj
