Comme à chaque fin de fête et dès qu’il s’agit pour les très nombreux “exilés” de la wilaya, venus passer l’Aïd en famille, de rejoindre leur résidence habituelle, il y a problème. Le retour n’est aucunement assuré dans les temps ! Les autocars assurant régulièrement les lignes longues distances se trouvent vite dépassés et à chaque fois, il est fait appel aux bus urbains. Seulement, ces derniers obéissent à une logique toute mercantile; doublant leurs tarifs sur Tizi Ouzou, il est exigé 400 DA par tête de pipe et 500 DA sur Alger ! La direction des transports, prompte à réquisitionner à tour de bras, ne fait rien pour imposer un tarif. Les tarifs arrêtés sont définis et à ce titre ne peuvent souffrir d’aucun marchandage. Résultat : de nombreuses familles restent en rade, incapables de satisfaire aux conditions des transporteurs qui à leur tour évoquent l’argument de la rentabilité : ils reviennent souvent vides ! Les différents protagonistes se renvoient la balle et se fendent, comme toujours, de la même antienne. Si ailleurs gérer c’est prévoir, dans nos contrées l’urgence est à l’attente.
M. R.