Le lycée mixte Ali Mellah sera-t-il enfin alimenté en gaz naturel ?

Partager

Est-ce que cette troisième tentative de raccorder le lycée mixte «Ali Mellah» au réseau de distribution du gaz naturel aboutira-t-elle, d’autant plus que cet établissement d’enseignement secondaire fut le premier à travers tout le Sud de la wilaya à être inauguré par le défunt président de la République Houari Boumediene en I971 ? En effet, selon les dires de l’un des techniciens de l’entreprise en charge de ces travaux, lancés dernièrement, il n’y a aucun doute que le gaz sera dans les robinets des cuisines et de la chaufferie à la rentrée des élèves pour le dernier round de la présente année scolaire, c’est-à-dire, le dimanche prochain. «J’aurai vraiment aimé que la date de cette alimentation en gaz naturel de ce lycée corresponde avec la commémoration du cinquante-huitième anniversaire de la mort, au champ d’honneur, du feu le colonel Ali Mellah dit «Si Chérif», c’est-à-dire pour ce 31 mars, mais voilà le chantier a pris un peu de retard…», nous confie notre jeune interlocuteur originaire de M’Kira, tout comme ce héros de la révolution qui fut le premier chef de la wilaya VI historique. Par ailleurs, plusieurs anciens fonctionnaires de ce lycée qui sont venus à notre rencontre nous apprirent que ledit établissement scolaire d’enseignement secondaire avait bénéficié au début des années 1990, d’une enveloppe financière à cet effet, mais que les responsables de l’époque ainsi que le conseil de gestion avaient décidé de raccorder d’abord les douze logements de fonction au réseau de gaz. «En 1991, les deux blocs constitués de douze logements de fonction ont été alimentés en gaz naturel, alors que les cuisines continuaient de fonctionner avec du propane et les chauffages avec du fuel», notre cet interlocuteur. Aussi, les nombreux proviseurs qui se succédèrent à la tête de ce lycée n’avaient pas cessé de réclamer une enveloppe financière pour la réalisation d’une conduite de gaz pour les cuisines et la chaufferie. «La première subvention avait été accordée en 2002 ou 2003, mais à la réception, à la fin des travaux, le staff administratif de cette époque fut surpris par le refus des services techniques de la Sonelgaz de faire l’homologation du fait que la conduite réalisée fut en acier et que le règlement en vigueur prévoyait l’utilisation du PVC, donc, c’étaient du temps et de l’argent gaspillés pour rien », ajoutera notre interlocuteur. Une deuxième tentative, ajoutera-t-il encore, fut menée l’an passé avec une canalisation en PVC mais a été également refusée au motif que le diamètre de la tuyauterie est de 125 au lieu du 220 conventionnel, qui est utilisé en ce moment. Mais, ne faut-il pas se préparer à une autre mauvaise surprise ?

Essaid Mouas

Partager