La réorganisation du pavillon des urgences de l’hôpital de Aïn El Hammam est très attendue par la population et le personnel de la structure hospitalière qui y exerce dans des conditions loin d’être les meilleures. C’est à un projet de grande importance que la direction de l’hôpital projette de s’attaquer au cas où la tutelle accéderait à sa demande. En plus d’une nouvelle distribution des locaux, le service permettra la facilité des mouvements des malades et du personnel. À force d’avoir servi, les locaux dont la peinture commence à donner des signes d’usure, devrait être refaite. Des matériaux conformes aux normes sanitaires actuelles seraient, selon le directeur de l’établissement public hospitalier, utilisés pour une meilleure propreté des lieux, qui nécessitent une réfection rapide. Le nouveau plan sera à même d’offrir de meilleures conditions de travail aux médecins et d’humaniser le service d’urgence où la création d’un espace enfant, qui n’existe pas en ce moment, est envisagée. Très étroit et mal agencé le pavillon des urgences de l’EPH fait difficilement face aux nombreux malades qui y affluent de près de deux cents villages que comporte la région de Aïn El Hammam. Pourtant la plupart des grands villages sont dotés de centres de santé. Des Ath Ouacifs aux Ath Illilten et parfois au delà les citoyens, particulièrement ceux qui souffrent de nuit ou durant les fins de semaines, préfèrent se rendre à l’hôpital pour se faire soigner. En certaines périodes, la salle de soins du PU, permettant tout juste aux infirmiers de prendre place pour prodiguer des soins aux malades, ne désemplit pas. L’exigüité du pavillon des urgences, construit il y a une quinzaine d’années, est décriée par tous, à commencer par le personnel qui ne cesse de répéter qu’il est à l’étroit, sans toutefois faillir à sa mission. Il est pratiquement impossible de faire face à de nombreux cas qui arriveraient simultanément, lors d’un accident ou autre qui pourraient se produire. Par ailleurs, les deux petites salles d’observation, réservées l’une aux femmes et l’autre aux hommes, donnent, elles aussi, sur le même hall de dégagement où les infirmiers, les médecins et les malades se croisent, en se bousculant presque. L’ancien dispensaire est d’ores et déjà ciblé pour remplacer l’actuel pavillon des urgences, pendant la durée des travaux qui ne devraient pas tarder, espère-t-on. Notons que le projet est, actuellement, en phase de préparation du cahier des charges.
A.O.T.