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Les dégâts se chiffrent à plusieurs milliards

À l’instar des autres communes de la wilaya de Tizi-Ouzou, où diverses infrastructures routières etimmobilières étaient touchées par les fortes intempéries qui ont paralysé, dernièrement, la haute Kabylie, la commune d’Abi Youcef, relevant de la daïra de Aïn El Hammam, n’a pas été épargnée par ce mauvais temps.

D’ailleurs, les averses et les fortes chutes de neige avaient affecté plusieurs infrastructures de base au niveau de cette localité notamment le réseau routier, à l’exemple de la chaussée située sur la RN15 endommagée par un affaissement au niveau du stade implanté à Ichelivène. Un passage primordial reliant la daïra de l’ex-Michelet et celle d’Iferhounène aux wilayas de Bouira et de Béjaïa, qui est emprunté quotidiennement par des centaines de véhicules légers et poids lourds et par où par où transitent les marchandises pour le ravitaillement des communes rattachées à ces deux sous-préfectures, notamment en produits alimentaires, aliments de bétail, matériaux de constructions de quincaillerie… etc. Comme il est de même pour le chemin de wilaya n°253, reliant la localité d’Ath Vou-Youcef à celle d’Iferhounène, faisant objet d’affaissements à la tombée des premières pluies hivernales de chaque année se rajoutant à cet endroit (Guerdja) déjà gorgé d’eau presque en permanence, provoquant ainsi la fermeture intermittente de la chaussée que les services de l’APC finissent par rouvrir avec les moyens du bord dont ils disposent. Par ailleurs, le chemin intercommunal reliant la municipalité d’Abi Youcef à celle d’Akbil est également touché par un glissement au niveau d’Aït Khelifa. Pour sa part, M. Rachid Hammi, P/APC d’Abi Youcef, dira : «Nous ne lésinons sur aucun moyen en consentant de gros efforts en permanence pour désenclaver la région, soit des chutes de neige ou des glissements et affaissements de terrains, et ce, pour débarrasser la chaussée de ces éléments qui perturbent presque journellement la circulation». Cependant, ajoutera-t-il, «l’APC ne dispose pas de moyens pour réhabiliter ces endroits relevant du sectoriel, notamment de la direction des travaux publics (DTP), nécessitant des programmes spéciaux, des moyens conséquents et une étude approfondie à même de trouver une solution pérenne à ces problèmes afin que ces derniers ne se reproduisent plus». D’autre part, le maire nous signalera que «trois habitations menacées par un glissement de terrain, ayant subi des fissures, étaient évacuées et leurs habitants relogés au niveau de l’école d’Aït Khelifa, alors qu’un garage incliné menaçant de s’effondrer sur deux habitations situées en aval de ce dernier, a été démoli en urgence par les services de la commune afin d’éviter le pire». Quant aux sites endommagés, soulignera la P/APC, «nos services techniques les ont tous recensé et ont confectionné un dossier complet sur lequel ils ont mentionné la nature des dégâts engendrés par les intempéries et que nous avons adressé à qui de droit, à priori la DTP et la DUC pour une éventuelle prise en charge». Selon le premier responsable de cette APC et vu l’ampleur des dégâts, «ces derniers se chiffrent, approximativement, à plusieurs milliards de centimes, voire de dinars».

Madjid Aberdache

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