Il est établi depuis de nombreuses années que la commune de Mechtras (Une région riche en ressource hydrique) encourt un énorme danger de pollution, d’ailleurs les rivières de cette commune sont déjà toutes polluées. Des centaines de puits, des dizaines de sources et presque toutes les fontaines publiques sont déjà polluées. Pire encore, puisque le réseau de l’assainissement est obsolète, les eaux de toutes natures chevauchent, ce qui à la longue peut être à l’origine d’un drame écologique qui fera des victimes. En plus, toutes les eaux usées de Mechtras, d’Assi Youcef, d’une partie de Tizi Ntléta et d’une autre partie du village d’Ait Imghour finissent leur course dans le futur barrage de Tléta. Du coup, les services de l’Office nationale de l’assainissement (ONA) ont vu juste d’inscrire un projet pilote portant réalisation d’une station d’épuration à Ahetsu, dans le chef-lieu de Mechtras, un lieu où convergent toutes ces eaux usées. Ce projet est venu à point nommé pour non seulement protéger le futur barrage de Tléta mais pour aussi traiter toutes les eaux usées qui sont déjà venues à bout de nos rivières, de nos puits et de nos sources, ceux-ci dans l’espoir d’éviter aussi la pollution de la nappe phréatique de Mechtras. «Nous allons aussi travailler dans le sens de canaliser toutes les eaux usées drainées par la rivière d’Ighzer Hidja, d’Assif Amlouli, Assif Nteghzathmane et celle d’Ait Imghour. Un méga projet d’ovoïde qui sera pris en charge dans le cadre du programme du fonds de garantie des collectivités locales. Tout le dossier est prêt et nous demandons aux responsables concernés de nous l’inscrire. De cette manière, nous mettrons un terme définitif à la pollution qui fait l’effet de l’épée de Damoclès sur toute notre région» dira un responsable de l’Office. Signalons aussi qu’une fois la station d’épuration mise en service, une centaine d’emplois seront créés.
Hocine T