Le projet de la maison de jeunes dans l’impasse ?

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Le chantier relatif au projet de la maison de jeunes, implantée à hauteur du chef-lieu communal d’Amalou, traîne depuis de longues années et son achèvement ne semble pas pour demain. Inscrit depuis l’année 2006, une provision budgétaire lui a été affectée aux fins de couvrir les charges de son étude et de sa réalisation. « Nous avons consacré une enveloppe d’un million de dinars pour l’étude, et une autre de 10 millions de DA pour sa réalisation », dira Mr Azzoug, le premier magistrat de la commune. Hélas, sitôt ces crédits consommés, le chantier est livré à l’abandon. « La nomenclature des opérations inscrites sur les plans communaux de développement ne permet plus d’injecter de l’argent dans ce genre de projets», souligne le maire. Trop pauvre pour pouvoir prendre en charge ce projet sur ses ressources propres, la commune n’a d’autres alternatives que de solliciter le concours des fonds sectoriels. « Avec l’accord du wali, l’APC a transmis une délibération à la Direction de la jeunesse et des sports, assortie d’une proposition de prise en charge de cette maison de jeunes sur les fonds de wilaya », déclare le P/APC. « Malheureusement, dans sa réponse n° 2 606 en date du 10 décembre 2014, la DJS a rejeté notre proposition, nous suggérant l’inscription du projet en question sur les PCD », se désole l’édile d’Amalou. Par ailleurs, Mr Azzoug nous dit déplorer le peu d’intérêt accordé par la DJS à sa commune, en matière d’infrastructures dédiées à la jeunesse. « Je constate, depuis mon installation à la tête de l’APC en 1997 à ce jour, que des projets sont réalisés un peu partout, alors qu’Amalou n’en a pas bénéficié », se lamente-t-il. Pour étayer son argumentaire, le premier magistrat de la commune rappelle deux études importantes réalisées par l’APC sur PCD, dont l’une concerne le stade communal et l’autre une salle de sport. « Les dossiers transmis à la DJS sont restés lettres mortes », fulmine-t-il. D’après le maire, le même sort a été réservé à une demande d’inscription d’une auberge de jeunes au village Ath Djemhour, où « un terrain communal de 4 hectare est pourtant disponible », soutient-il.

 N. Maouche

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