Ce jeudi, les automobilistes qui ont choisi d’entrer à l’intérieur de la ville d’Azazga ou simplement de passage par la route menant vers Hendou et Aghribs ou encore par la route de Yakouren ont été désagréablement surpris par un bouchon de près d’un kilomètre de longueur. De la ville jusqu’au pont de l’évitement d’Azazga et de l’autre côté jusqu’à l’hôpital, la grande patience était de mise. Et comme il fallait s’y attendre, les véhicules en partance vers Béjaïa ont subi le même sort et ont été obligés d’attendre des heures durant pour s’extirper de cet encombrement. Ces derniers, qui ont pris l’habitude maintenant d’emprunter la nouvelle voie express pour éviter la ville d’Azazga, mais en attendant l’ouverture du deuxième tronçon qui les mèneraient jusqu’à l’hôpital, bifurquent vers la ville et c’est là que les choses se compliquent. Ce jeudi, donc, la situation s’est aggravée davantage en raison, selon quelques automobilistes qui ont choisi de retourner à la voie express pour réintégrer la ville par Tizi Bouchen, de la fermeture, pour cause de décès, d’une ruelle qui fait office d’un raccourci pour les petites voitures, par les riverains. Tout ce beau monde doit donc passer par le même carrefour nord de la ville. D’autres automobilistes ont opté de passer par Aghribs et Azeffoun pour rejoindre Bejaïa car, faut-il le remarquer, la procession avance à pas d’escargot. Même à l’intérieur de la ville, les ruelles sont bloquées car les deux sorties vers Yakouren et vers Aghribs sont pratiquement fermées. En tout cas, ce jeudi est classé journée noire par les automobilistes d’Azazga ou empruntant cette même ville.
D.Ferhat