Dans leur requête, ces fabricants sollicitent l’allègement des procédures administratives pour se conformer à la loi, sachant que cette activité relève des catégories dites classées.
Dans une requête adressée à l’APC d’Ahnif, accompagnée par une pétition portant 60 signatures des propriétaires des plates-formes de fabrication d’agglomérés (parpaing et ourdis) non autorisé dont une copie nous a été remise, les fabricants sollicitent l’intervention du maire auprès des divers organismes habilités de livrer les indispensables autorisations pour éviter l’arrêt de leur exercice, cela après le passage d’une commission de contrôle composée des services du commerce et ceux des impôts en date du 13/03/2015, lesquels leur ont intimé de se soumettre à la réglementation qui régit cette activité. Dans leur requête, ces fabricants sollicitent l’allègement des procédures administratives pour se conformer à la loi, sachant que cette activité relève des catégories dites classées. Donc, ce sont plusieurs secteurs étatiques qui doivent donner leur avis pour la délivrance non pas d’une simple autorisation d’exploitation mais d’un agrément. Une activité sur laquelle doivent se prononcer l’APC, les services du commerce, ceux de la santé publique, l’agriculture, la direction des travaux publics entre autre pour éviter les nuisances et autres retombées, d’autant plus que la majorité de ces plates-formes sont aménagées en bordure de la RN5 sur des terrains agricoles non exploités et à proximité des agglomérations. Sur un autre volet, ils soulignent, dans leur requête, que ce sont des centaines de pères de familles qui risquent de se retrouver au chômage dans le cas où ces agréments ne sont pas rapidement délivrés, en plus de la pénurie du produit qui pénalisera les nombreux auto-constructeurs si ces plates-formes viendraient à être fermées. Un cas qui doit en toute logique bénéficier d’un traitement spécial et au cas par cas, d’autant plus que, suite à la requête émanant des fabricants d’agglomérés de la daïra de M’Chedallah qui ont dénoncé la concurrence déloyale de ceux non autorisés (voir notre article du 02-03-2015), le wali a donné des instructions fermes pour mettre fin à l’anarchie dans ce secteur, d’où la mise sur pied d’une commission de contrôle. Cette dernière a commencé dans un premier temps, par le recensement de ces fabriques de parpaings et ourdis non autorisées, suscitant une vive inquiétude des propriétaires, dont les signataires de la pétition qui se disent disposés à se soumettre à la réglementation pourvu que les procédures administratives leur soient facilitées.
Oulaid Soualah