La colère monte d’un cran chez les travailleurs recrutés dans le cadre du pré-emploi et du filet social. Revendiquant leur intégration dans des postes permanents, les travailleurs du pré-emploi et du filet social demandent l’annulation des concours de recrutement. « Des milliers de jeunes bénéficiaires de contrats de pré-emploi vivant dans la précarité et sans visibilité d’avenir », a déploré le représentant de cette catégorie de travailleurs. En dépit de leurs nombreuses protestations auprès de leur comité la situation n’a pas changé d’un iota. Ces derniers rejettent catégoriquement la décision de la direction générale de la fonction publique (DGFP) relative à l’organisation des examens écrits du concours de recrutement. Devant cet état de fait, les travailleurs du pré-emploi et du filet social demandent à ce que « tous les concours de recrutement au niveau des administrations soient gelés et qu’ils soient prioritaires pour accéder à ces postes permanents ». Notre interlocuteur fera savoir dans ce sens, qu’ « il faut mettre un terme à tout cela et améliorer la situation sociale de cette catégorie de travailleurs qui étaient dans l’obligation de choisir entre ces formules d’emploi ». Les jeunes recrutés dans le cadre des différents dispositifs de lutte contre le chômage (pré-emploi et filet social), luttent depuis plusieurs années afin d’exiger l’annulation des concours de recrutement, l’annulation de tous les dispositifs de pré-emploi et l’attribution d’une allocation chômage à tous les demandeurs d’emploi. Ces derniers demandent l’intervention du président de la République afin de trouver un terrain d’entente et régler définitivement les problèmes de cette catégorie de travailleurs. Il y a lieu de rappeler en outre que parmi les revendications des travailleurs du pré-emploi et du filet social figurent « l’intégration, sans condition, de tous les travailleurs diplômés recrutés dans le cadre du pré emploi et du filet social, dont le nombre dépasse les 600 000 à l’échelle nationale dans des postes permanents, la réintégration immédiate des bénéficiaires qui ont été radiés, l’ouverture du dialogue, le droit à la retraite, l’annulation de la politique du travail précaire, l’attribution d’une prime aux chômeurs diplômés ». Ils demandent également « la suspension des concours de recrutement de la Fonction publique, jusqu’à la régularisation de la situation des contractuels ».
L.O.CH
