Le nouveau plan de circulation fin prêt

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La ville suffoque sous le poids notamment des véhicules de gros tonnage chargés de matériaux de construction divers.

Bien que les ruelles et la rue principale aient été bitumées en tapis dans certains endroits, déjà des nids-de-poule ont apparu. Ce n’est pas parce que les travaux étaient mal faits, mais c’est surtout à cause de cette circulation intense. Les interminables embouteillages commencent avant le lever du soleil et se poursuivent toute la journée et même la nuit.  » C’est infernal. Au moment où on pose la tête pour se reposer entre vingt-trois heures et quatre heures du matin, le vrombissement des moteurs et le grincement des freins commencent », nous dira un habitant du centre ville. Et de nous interroger: « à quand l’évitement ? ». A ce sujet, nous nous sommes rapprochés d’une source proche de ce projet. « En principe, les travaux vont reprendre incessamment. Les propriétaires terriens qui se sont opposés au tracé ont été satisfaits. D’ailleurs, ils ont arraché des indemnités très importantes. Espérons, donc, que cet évitement arrive à bon terme », nous confiera notre source. Quant au plan de la circulation de la ville, la même source nous apprendra qu’il est déjà prêt. « Il sera en application avant l’été », ajoutera notre interlocuteur. Pour ce dernier, il concerne surtout le déplacement de quelques endroits réservés aux stationnements des transporteurs vers les villages de la commune et même ceux des communes environnantes. « Comme nous l’avons fait déjà pour les stationnements de fourgons assurant les lignes vers Boghni et Frikat, nous le ferons pour les autres. Nous allons alors désengorger un tant soit peu les points noirs qui provoquent les embouteillages », conclura la même personne. Il faut dire que dans cette ville, c’est au niveau de ces stationnements que les embouteillages se resserrent. Pour les responsables concernés, faire sortir ces véhicules de transport de voyageurs en dehors de la ville est la première solution en attendant la réalisation d’une gare routière ou à défaut une station urbaine. En tout cas, il est temps d’agir car déjà la ville suffoque surtout durant les heures de pointe où le trajet entre l’entrée de la ville jusqu’à sa sortie d’un peu plus d’un kilomètre est fait dans un temps qui dépasse souvent trente minutes, voire plus. Mais, c’est surtout, l’évitement qui urge quand on sait que les véhicules lourds n’y transiteront plus laissant ainsi la voie libre aux véhicules légers.

Amar Ouramdane

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