Dans le but de dénoncer la situation précaire, et lamentable de leurs bâtiments qui risquent de s’effondrer à tout moment, le collectif des résidents des 96 logements sis, au chef-lieu, connu sous le nom de « Jumbo », ainsi que le quartier des 20 logements, a tenu une réunion, vendredi dernier, au niveau du bâtiments. Il s’agit en premier lieu de se concerter sur les démarches ou actions à mener en vue d’alerter les responsables concernés pour éloigner le danger qui plane sur leurs familles.
Car il faut le dire, ils ne savent pas à quel saint se vouer d’autant plus que les démarches antécédentes n’ont pas trouvé d’écho, toutes les portes sont restées fermées. Or la situation urgent réellement, le bâtiment en question est très ancien. Il date des années 1958, c’est à dire du projet de Constantine, construit par les colons français, et n’avait jamais bénéficie de rénovation. A part d’une couche de peinture. Sans plus! Mais ce qui préoccupe réellement les locataires, c’est la grande passerelle qui risque de s’effondrer à tout moment. Sa toiture laisse à désirer. Un des locataires nous dira: « Est-ce qu’il faut voir une catastrophe se produire pour que les choses bougent enfin? Toute la structure souffre, la toiture, la passerelle, les murs, le le rez-de-chaussée sont dans la même situation. Comme si cela ne suffit pas, les égouts de la ville et des habitations voisines coulent à flot et à ciel ouvert. Sans parler des odeurs qui se dégagent de ces eaux usées. » Son voisin ajoute : « Pour la couronner le tout, les locataires, sont confrontés à d’autres problèmes. Notre cité est devenue un. Du coup, les résidents se trouvent bloqués. Une situation, qui se répète chaque jour. Mais encore, l’immeuble risque à tout moment de connaître un incendie du fait que les compteurs d’eau sont installés à côté des compteurs électriques », dira se résident, avant un ton désespéré en ajoutant un fait gravissime qui gène énormément les familles. Il s’agit d’entrées incongrues d’étrangers dans cet immeuble.
Ce quartier est délabré il tombe en ruine. S’il n’est pas pris en charge dans les plus brefs délais, un drame peut s’y produire.
Enfin, les habitants souhaitent que leur cri de détresse soit entendu pour qu’il soit mis fin à leur angoisse quotidienne.
Youcef Ziad