La phase retour sourit aux jeunes de l’US Tafoughalt. Après un début de championnat un peu difficile, le retour à la barre technique du président du CSA, M. Said Demiche, a commencé à donner ses fruits. En effet, les Tafoughaltis comptent dans leur compteur quatre victoires consécutives amplement méritées et arrachées de haute lutte contre leurs adversaires en allant même atomiser les pirates de l’O M’Kira par le score de 5 buts à 0. Pour leur dernier match, ils sont allés battre l’AS Kantidja chez elle par le score de deux buts à un. Dernièrement, ils ont eu leur revanche sur les poulains de Mourad Belaidi par le score de trois buts à zéro. Ils ont eu le dessus aussi sur les gars de Maâtkas. C’est dire que les jeunes de Said Demiche carburent au régime souhaité ces derniers temps. » Nous avons dépassé les querelles de la première manche. Nos jeunes sont conscients de la tâche qui les attend, car ils savent que tout le village est derrière eux et attend d’eux des résultats comme ceux de l’an dernier », nous confiera le président du CSA.
Pour celui-ci, le problème se pose surtout au niveau des entraînements. « Lors de la première phase, beaucoup de joueurs ne s’entraînaient pas pour des raisons inconnues. Depuis le changement d’entraîneur, tout est rentré dans l’ordre. Nous avons aussi le problème de terrain. Car, s’entraîner dans une aire de jeux sans aucune commodité (ni vestiaires ni douches) n’est pas facile quand il s’agit de jeunes footballeurs qui n’ont pas encore assez d’expérience. Mais, au fil des journées, nous avons finalement mis le train en marche. Nous sommes au milieu du tableau. Et je souhaite que nos jeunes continuent à persévérer, et avec le temps, je suis optimiste de rivaliser avec les clubs qui sont mieux lotis que nous », ajoutera notre interlocuteur.
Interrogé au sujet des moyens financiers, il nous répondra que la subvention de cette année est plus conséquente que celle de l’an dernier. « J’appellerai nos supporteurs à être présents aux matchs qui nous restent du moins à jouer à Draâ El-Mizan, d’autant plus que notre village n’est qu’à une dizaine de kilomètres du lieu de notre domiciliation. J’espère que nous leur offrirons une très bonne place au classement général. Et je suis optimiste pourvu que tout le monde le soit aussi », conclura l’infatigable Said Demiche.
Amar Ouramdane