«Tous les examens se dérouleront à la date fixée»

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«Les dates des examens de fin d'année scolaire ne seront pas changées». C’est du moins ce qu’a affirmé, hier matin, le conseiller au ministère de l’Éducation nationale, M. Chaib Draa Ettani. Intervenant sur les ondes de la chaine III de la radio nationale, le Conseiller au ministère de tutelle a signalé que tous les examens se dérouleront à la date initialement fixée.

«Le bac blanc se déroulera, ainsi, à partir du 17 mai et sera suivi par les examens, le 7 juin», a-t-il assuré. Il a signalé en outre, que «les établissements resteront ouverts jusqu’à la tenue de l’examen pour que les élèves puissent se préparer ensemble et avec leurs enseignants», en appelant ainsi les élèves et leurs parents à «ne pas croire ce qui se dit ici et là». «Une armada d’inspecteurs sera chargée de veiller sur la présence et l’assiduité des enseignants», a-t-il ajouté. En ce qui concerne, par ailleurs, les examens de la fin de l’année scolaire 2014/2015, M. Chaib Draa Ettani a réitéré l’appel lancé récemment par la ministre, invitant les élèves des classes de terminale «à ne pas déserter leurs établissements». «C’est une pratique à laquelle il faut mettre un terme jusqu’au bac blanc. L’apprentissage a été toujours meilleur quand les élèves sont restés ensemble et en présence de leurs enseignants», a souligné la même source. Évoquant une probable révision des modalités d’évaluation dans l’examen du baccalauréat, le même responsable a regretté le fait que «la tutelle n’ait pas le temps de s’occuper des questions pédagogiques et qu’elle passe beaucoup de temps à régler des conflits sociaux». Tout en évaluant le taux de réussite dans le cycle secondaire à peine 45%, le conseiller de Nouria Benghabrit estime que l’objectif est de parvenir à atteindre les 75% dans des moyens délais. Abordant, par la suite, le retard engendré par le mouvement de grève observé au cours du deuxième trimestre, le conseiller de la ministre souligne que « le retard a été évalué à une dizaine de jours», suggérant aux élèves et aux enseignants «d’aller vers l’essentiel et les thèmes structurants et ne pas suivre, de façon linéaire, les programmes». Toutefois, le représentant du ministère de l’Éducation nationale s’il ne remet pas en cause le droit de grève des enseignants, n’en estime pas moins que celui-ci n’en devrait pas moins attenter au droit à la scolarisation de l’enfant. Sur un autre volet et s’agissant de la durée des cours dispensés dans les écoles Algériennes, M. Chaïb Draa Ettani la considère comme étant «hors norme» par rapport aux règles internationales. «Nous ne dispensons que de 24 semaines de cours par an contre les 36 attendus, ce qui altère le niveau de nos enfants», révèle-t-il. Et d’ajouter : «Nous avons pu réaliser 32 semaines de cours cette année. Nous nous fixons comme objectif de parvenir à 34 semaines, durant la prochaine année scolaire, puis à 36 semaines durant celle qui va suivre».

L. O. Challal

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