Vers la maîtrise totale de la situation sécuritaire

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L'élimination d'un terroriste, dimanche dernier, à Oued Larbaâtache, à une vingtaine de kilomètres au Sud-ouest de Boumerdès, n’entrait point dans le cadre d'une intervention militaire suivie d'un ratissage de cette contrée.

Il s’agit, a-t-on signalé d’une embuscade réussie par un trio d’agents de l’ANP, puisque ces derniers escomptaient alors avoir mort ou vif ce sanguinaire traqué nommé A. Rabah. Sans s’appesantir sur l’itinéraire sanglant de cet ancien islamiste armé ayant fait partie du GIA avant de rallier l’ex-GSPC dès sa création en 1998, nos sources réaffirment, cependant, que ce coup de filet est plutôt un prolongement des opérations militaires déclenchées, actuellement, dans plusieurs maquis environnants. En effet, contrairement aux actions entreprises au Sud-ouest de Boumerdès, ceinturé par l’atlas Blidéen, à partir de Djebel Bouzegza, où ne sévissent à proprement parler que les résidus du terrorisme islamiste, l’Est de la wilaya demeure le théâtre d’incessants ratissages. L’on cite notamment les deux zones montagneuses de Ghzerwal et Mazer, sises près de Dellys, où les sections sanguinaires irréductibles de Katibet El Ansar suscitent encore les inquiétudes des autorités militaires. Les interventions ciblant surtout ces massifs s’étendant de Cap Djinet vers Sidi Daoud, via Ouled Bounoua ou El Ardja, dans la première zone citée ont juste permis de déminer de nombreux coins suspects avec désamorçage de nombreux engins explosifs, en plus de la destruction de plusieurs casemates. En huit semaines, pas moins de cinq terroristes y ont été neutralisés, dont deux abattus et trois capturés, alors que deux autres éléments de l’ex-GSPC ont été contraints à la reddition sous la forte pression des forces de sécurité sur les maquis. En complément de ce quadrillage militaire qui se renforce évidemment sur la base de l’exploitation des sanguinaires maintenus en détention, les services spéciaux de sécurité y  avaient, selon le même bilan, démantelé deux autres réseaux de soutien à une organisation terroriste d’El Ansar. Celle-ci se compose encore, selon certaines sources, d’au moins une soixantaine d’éléments sévissant, en petits groupes, à la périphérie des centres urbains ou principaux villages côtiers de cette parie de la Kabylie maritime. Et chaque action militaire contre cette horde sanguinaire, aussi simple parait- elle, est un pas vers la maîtrise totale de la sécurité. Ce n’est qu’une question de temps, où l’on doit nécessairement toujours redoubler de prudence, a-t-on professé pour éradiquer cette bête immonde qui commet ses exactions par traitrise, n’ayant été capable de mener un combat frontal.

Salim Haddou.    

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