«Le contact avec le citoyen doit être direct et permanent»

Partager

Dans sa rencontre avec la presse locale, hier, au niveau de la maison de la culture, où se déroulaient les journées de portes ouvertes organisées par la police du 6 au 8 avril, l’inspecteur régional a insisté tout particulièrement sur la relation qui doit exister impérativement entre la police et le citoyen considéré comme une pièce maîtresse dans la lutte contre la criminalité sous toutes ses formes. «Le citoyen est un élément clef dans cette lutte.» a-t-il relevé d’emblée. C’est pourquoi n’a-t-il cessé tout au long de ce point de presse, de plaider pour une relation privilégiée avec «ce partenaire primordial» fondée sur le respect de la dignité humaine et la confiance réciproque. Pour ce responsable régional de la police, c’est l’un des buts fixés par les programmes pédagogiques et la formation de former des policiers respectueux de la loi et des droits de l’homme. A ce propos, il a tenu à souligner le profil parfait du policier ainsi formé : intelligent et compétent dans l’exécution des tâches quotidiennes qui lui sont assignées dans le cadre de sa mission, laquelle, comme chacun sait, elle est multiple : préservation des institutions de l’Etat garant des libertés, et lutte incessante contre les crimes et les délits qui pourraient porter atteinte à la cohésion sociale et à la sécurité de l’Etat ainsi qu’à celle du citoyen. Si telle est la mission de la police brossée avec soin par le responsable de la police au niveau régional, et qui est toute de proximité il n’en reste pas moins que, celle assumée à une plus grande échelle avec autant et plus de compétence, dans la mesure où elle nécessite des connaissances et des expériences acquises lors d’une formation spécialisée et d’échanges nationaux et/ou internationaux, a fait, de sa part, l’objet d’un développement plus substantiel. Soulignant avec force les moyens humains et matériels que les nouvelles technologies ont rendu de plus en plus sophistiqués dans la lutte de la criminalité et de la cybercriminalité il a donné un aperçu exhaustif de ces missions au service de la paix et des libertés. Selon le conférencier, il y a lieu de se féliciter des efforts déployés en l’occurrence. La situation sécuritaire régnant au niveau national grâce aux nombreuses interventions accomplies par la police lui a permis de conclure que la couverture sécuritaire est assurée à 100% à l’échelle nationale. Le chiffre de 1 policier par 1295 habitants a été avancé à ce propos. Ce qui lui a paru édifiant à cet égard. Les chiffres parlaient d’eux-mêmes. Pour le conférencier qui a misé sur une formation et un programme pédagogique moderne qui évolue positivement en fonction de la donne nationale et internationale, le terme d’abus et d’instrument appliqués à la police sont à bannir. Pour la simplement raison, d’après lui, que les abus, s’il y en a, appelleraient automatiquement des sanctions appropriées. Quant au terme d’instrument qui sous entendait, à ses dires, répression et abus, il l’a également récusé car contraire à la noble mission de la police. «Un tel concept» ne pouvait tout simplement lui être appliqué ; a-t-il observé». En conclusion, l’inspecteur régional a estimé que ces trois journées ont été organisées dans un esprit d’ouverture vers la société dans toute sa composante afin de lui permettre de se faire une idée du rôle multiple que joue la police dans la défense des institutions démocratiques et dans son souci, qui reste permanent, d’être proche des préoccupations des citoyens. Dans la foulée, il a déclaré que le «contact avec le citoyen doit être direct et permanent». C’est là le signe, distinctif selon lui, d’une police moderne, respectueuse des institutions et des droits de l’homme. Enfin, il a rendu hommage vibrant à la presse qui, par sa disponibilité à faire de ces journées de portes ouvertes organisées sous l’égide de la DGSN et sous le slogan «Sécurité devoir et responsabilité» un franc succès. Auparavant, le responsable régional de la police a visité les différents stands et s’est fait expliquer chaque service qui exposait les chiffres des résultats de ses interventions.

Aziz Bey

Partager