La grève qui a secoué le campus de Tamda durant plusieurs semaines a, enfin, vu son dénouement, hier, à la grande satisfaction de la coordination composée d’ATS-enseignants-étudiants. En effet, les étudiants ainsi que le personnel ont regagné hier, leur place puisque la revendication principale, relative à l’installation d’un corps de sécurité a été bel et bien accordée lors d’une réunion tenue, dans l’après-midi d’avant-hier, entre la coordination et les hauts responsables de la sécurité de wilaya de Tizi-Ouzou. « Le problème ayant pour trait à l’insécurité qui règne en maîtresse au niveau du campus de Tamda depuis des années a été définitivement résolu, puisque les responsables de la sécurité dans la wilaya de Tizi-Ouzou ont pris des engagements de répondre favorablement à leur doléance », a confié M. Negrouche Yahia, coordinateur du syndicat du SNAPAP de l’université Mouloud Mammeri. Et d’ajouter : « Ces responsables en question nous ont promis l’ouverture, dans environ trois semaines, de la sûreté urbaine sise à proximité du campus ainsi que la mise en place de deux points de contrôle fixés aux alentours de l’établissement ». Par ailleurs, notre interlocuteur avance que le campus a rouvert ses portes aux étudiants et au personnel administratif et pédagogique pour leur permettre de suivre leurs études et leur travail (pour le personnel) le plus normalement du monde. Concernant les autres revendications relatives aux lacunes qui entravent d’avantage le bon fonctionnement de l’université Mouloud Mammeri, notamment ses trois points essentiels, entre autres, l’amélioration de l’infrastructure, l’hygiène et sécurité des moyens généraux et le mode de gestion, le coordinateur indique qu’une réunion qui a réuni la coordination a eu lieu pour décider d’éventuelles actions qui seraient entreprises dans les prochains jours. « C’est à partir de cette assemblée générale que la coordination envisagera d’autres actions », menacera-t-il. Il est à rappeler que le phénomène de l’insécurité dure au campus de Tamda depuis son ouverture en 2008-2009. Du coup, les étudiants n’ont pas cessé de protester contre cette inquiétude, en réclamant la mise en service de la sûreté urbaine implantée à quelques mètres de l’établissement. Les années passent et se ressemblent et rien n’est venu pour soulager les étudiants, les enseignants et le personnel administratif. Cet état de fait a vraiment suscité le courroux de plus d’un, en procédant à des actions musclées. Comme dit l’adage : « Qui ne risque rien n’a rien ». Ces étudiants ont, d’ailleurs, procédé à des grèves, rassemblements, marches à la ville des Genêts. Aujourd’hui, cette revendication a eu un écho favorable au grand bonheur des étudiants, du personnel…
M. Z.