La cour d’appel de Bouira a prononcé avant-hier, jeudi, l’acquittement en faveur du dénommé B. S., l’un des gérants de l’entreprise Waâd Sadek de la localité de Sour El-Ghozlane, au Sud de la wilaya de Bouira. Ce dernier n’est rien d’autre que le cousin direct du propriétaire de la SARL, Moulay Salah, et l’un de ses proches collaborateurs. Ce dernier a été accusé d’escroquerie, fraude fiscale, faux et usage du faux. En effet et selon les faits consignés dans l’arrêt de renvoi, le nom du prévenu figure dans plusieurs documents officiels de cette entreprise. Des documents qui relèvent plusieurs transactions financières et opérations de ventes et d’achats, et dont plusieurs irrégularités ont été soulevées par les enquêteurs. Une plainte a été déposée par un groupe de clients, lesquels avaient effectué des opérations de ventes et d’achats de terrains agricoles et de biens immobiliers notamment, datant de 2013. Le montant de ces transactions est estimé à plus de 153 milliards de centimes. Les plaignants ont également dénoncé le fait que les responsables de cette entreprise n’ont pas respecté les délais de paiement, conformément aux contrats signés entre les deux parties. Dans leur requête, ces derniers réclament aux représentants de la SARL, la restitution de l’ensemble de leurs biens. Présenté devant le juge, le principal accusé a réfuté les griefs retenus contre lui en déclarant : « Je n’étais pas responsable de ses opérations. Je n’étais qu’un simple fonctionnaire de l’entreprise qui appliqué à la lettre les consignes des responsables et de la comptabilité ». Le représentant du ministère Public a requis l’application de la loi. L’avocat de la défense a plaidé non coupable. Notons que l’accusé avait été acquitté en première instance par le tribunal correctionnel de la ville de Sour El-Ghozlane. À noter, par ailleurs, que 07 autres gérants de la SARL Waâd Sadek seront jugés en appel, dimanche prochain, au niveau de la cour de justice de Bouira. Ces derniers sont accusés d’escroquerie, de détournement et de fraude fiscale. Pour sa part, le principal gérant de cette entreprise, Moulay Salah, a été condamné par contumace, au mois d’octobre dernier, à une peine de deux années de prison ferme pour des chèques sans provision. Ce dernier demeure toujours activement recherché par les services de sécurité.
O. K.
