Hier a eu lieu le conseil de la fédération du FFS de Tizi-Ouzou. Présidé par Mohamed Nebbou, 1er secrétaire de l’instance présidentielle du FFS, il s’est déroulé dans la petite salle de la Maison de la culture Mouloud Mammeri, en présence de M. Hallet, membre du présidium, du Fédéral Farid Bouaziz et de nombreux militants.
La rencontre a surtout abordé les questions politiques de l’heure, notamment la conférence sur le consensus national, le meeting qui sera organisé le 18 avril prochain à la Salle Atlas d’Alger et organiques, étant donné que ce parti est en plein restructuration de ses instances locales, fédérales et nationales. Sur le plan de l’activité des élus, M. Bouaziz s’est dit satisfait de la gestion locale des 16 APC et des 17 membres de l’APW FFS. «Il n’y a eu aucune défection, ni de protestations contre la manière de conduire les affaires des communes et de l’APW gérées par notre parti. Ce qui démontre les capacités de notre formation à transcender les clivages et n’avoir comme seul soucis que l’intérêt public», déclarera-t-il. Abordant la reconstruction du consensus national, conformément aux résolutions du Ve congrès du parti tenu le 24 mai 2013, Mohamed Nebbou a mis l’accent sur la viabilité de la proposition de son parti qui ne «rencontre jusque-là aucune opposition franche de la classe politique, toutes tendances confondues. Certes il y a des réticences stratégiques, mais, globalement, tout le monde est d’accord pour dire que c’est la seule idée pratique de sortie de la crise actuelle ; démarche qui suppose un débat apaisé serein, inclusif et pacifique. Nous avons rencontré les citoyens dans 37 wilayas et, partout, nous n’avons trouvé qu’adhésion massive à l’initiative du FFS», dira-t-il. Lui succédant à la tribune, M. Hallet, membre du présidium du FFS, a plutôt abordé dans un discours au ton politique subtil, que «l’idée de reconstruction du consensus a toujours fait partie du fond politique du plus vieux parti de l’opposition. Elle n’est pas l’émanation du seul 5e congrès, mais de l’essence même de la naissance de notre parti, lequel a toujours tenu à la cohérence des idées et à la cohésion des militants et de la population». Enfin, nous avons aussi appris qu’une délégation de militants se rendra aujourd’hui au cimetière du Père Lachaise de Paris pour rendre hommage à Ali André Mécili, assassiné le 7 avril 1987 dans la capitale française.
Sadek A.H.

