Insalubrité permanente devant le CFPA

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« Ce n’est pas la première fois que nous tirons la sonnette d’alarme au sujet de cette insalubrité devenue récurrente devant cette annexe et ses alentours », nous dira un jeune qui, avec quelques autres, essaient de nettoyer les environs. Et à un autre d’ajouter:  » souvent, les regards d’égouts laissent couler des eaux usées qui y stagnent et dégagent des odeurs nauséabondes. Même en hiver, les nuées de moustiques arrivent dans nos chambres. C’est insupportable ». Effectivement, lors de notre virée sur les lieux, il nous a été donné de voir non seulement le ruissellement de ces eaux, mais aussi des tas d’ordures jetées dans la nature. Pourtant, l’APC a placé des bacs à ordures juste à côté.  » C’est de l’incivisme tout court. Voir des personnes de passage jeter leurs sachets de déchets en dehors des bacs ou encore de l’eau sale jetée des balcons explique tout. On ne peut parler que de cela. Ce n’est pas évident que l’APC mette un policier derrière chaque citoyen quand même ! Et comme il n’y a personne qui pénalise ces « malfaiteurs », chacun alors fait ce qu’il veut », ajoutera le premier intervenant. De jour en jour, le cadre de vie se dégrade dans ces environs et même dans tout le chef-lieu (Tighilt Bougueni).  » Il faudra mettre en place une brigade de surveillance. Et ce ne seront que des fortes amendes qui diminueront ce phénomène », jugera de son côté un autre volontaire. Pourtant, l’endroit en question est fréquenté souvent par des malades qui se rendent aux cabinets médicaux qui y sont installés.  » Nous essaierons de nous mobiliser et de faire un grand volontariat. Nous solliciterons l’APC afin de mettre les moyens nécessaires pour nettoyer ce pont noir avant l’arrivée des grandes chaleurs. Sinon, le pire est à craindre car tous les mauvais ingrédients sont disponibles pour causer des maladies aux riverains. C’est la santé publique qui est en danger ! », soulignera un dernier interlocuteur. Selon une source proche de l’APC, les agents de la voirie font de leur mieux, mais cela est du ressort des habitants qui devraient aussi faire quelque chose de leur côté.  » L’APC n’a pas tous les moyens pour y faire face, mais il faudrait que les riverains s’y impliquent, en créant une association afin de protéger ces lieux », ajoutera la même source. Notons enfin que l’APC a doté aussi bien le chef-lieu que les villages de bacs à ordures. La balle est désormais dans le camp des citoyens qui devront faire preuve de grande responsabilité envers l’environnement, car c’est leur milieu et ils doivent le protéger de toute agression de quelque nature soit-elle.

Amar Ouramdane

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