Les habitants du village Tifra, à 8 km du chef-lieu de Tigzirt, ne savent plus à quelle autorité se plaindre pour voir le dénouement de leur problème relatif au transport vers le chef-lieu communal de Tigzirt. En effet, ces villageois disent endurer le supplice à cause du manque de transport. « C’est un casse-tête chinois. Les fourgons assurant la liaison entre le village Tifra et le chef-lieu communal de Tigzirt sur mer n’assurent pas la desserte comme il se doit », clame un habitant. Lui emboîtant le pas, un autre déclare : « Les fonctionnaires, les écoliers sont transportés vers le chef-lieu par une dizaine de fourgons dont dispose cette ligne. Le comble, ce que ces fourgons ne regagnent pas le village pour acheminer d’autres voyageurs le matin et les propriétaires des fourgons refusent de rallier le village si les fourgons ne sont pas remplis de voyageurs ou si les places ne sont pas payées ». Cet état de fait laisse des clients au village des heures pour voir arriver, enfin, un fourgon au village. « Ce n’est pas normal !
Les transporteurs attendent jusqu’à ce que leurs fourgons soient remplis de voyageurs pour revenir au village. Mais qui veux-tu qu’il revienne au village, le matin, avant de faire ses emplettes, ses papiers administratifs …? », s’interrogera-t-il. Et d’enchaîner : « Suite à cela, les habitants restent coincés au village ». C’est le même topo le soir, puisque, disent les villageois, « le service n’est plus assuré après 18h30mn et à maintes reprises, ces mêmes villageois sont contraints de louer des fourgons d’autres lignes pour rejoindre leur village. « Le service n’est plus assuré après 18h30mn et c’est le même scénario qui se produit le soir. Car, après cette heure, nos habitants ne trouvent plus de fourgons pour regagner le village, chose qui nous pousse à faire appel à d’autres fourgons pour nous acheminer vers notre village », ajoutera notre interlocuteur. Pour un autre, le temps est venu pour bannir cette méthode de travail. « C’est les mêmes tracasseries que ce soit le soir ou le matin ! À la limite, nous comprenons les fourgons de notre village que leur tâche n’est pas facile en attendant l’arrivée des voyageurs au compte-goutte le soir, mais qu’ils sachent pertinemment qu’ils sont tenus par l’obligation d’assurer le transport, car ils assurent un service public. Donc, ils doivent s’organiser entre eux pour assurer un service minimum au moins jusqu’à 20h. Nous avons ras-le-bol ! » martèlera un voyageur.
A. G.
