Initié par le bureau fédéral de Béjaïa en guise de la préparation du meeting national du parti, le 18 de ce mois-ci à la salle Atlas de Bâb El Oued à Alger, des cadres du FFS, dont le 1er Secrétaire national, Mohamed Nebbou, et les députés Y. Bouklal et R. Chabati ont choisi la ville d’Amizour pour faire un point avec leur base, en l’occurrence les représentants de sections lors d’une rencontre organisée, hier samedi, au centre culturel Malek Bouguermouh. Il était aussi une occasion au plus vieux parti d’opposition de célébrer ce qu’il appelle la « Journée national du Militant » qui coïncide avec le 07 avril, date de l’assassinat de feu Ali Micili. Les intervenants et outre les détails concernant les préparatifs du meeting national prochain prévu le 18 avril, à savoir et l’organisation et les moyens de déplacement à Alger, les organisateurs ont aussi axé leurs discours sur la nécessité d’ « une mobilisation citoyenne pour une participation massive à ce rendez-vous politique. » Ainsi, faire le plein de la salle est, à priori, le souci des cadres du FFS, car « il s’agit d’un rapport de force de notre parti à prouver encore une fois que notre projet concernant la reconstruction du consensus national est un projet citoyen », a-t-on affirmé. Cela dit, ces sorties sur le terrain ne sont qu’une suite logique pour redynamiser cette initiative chère au parti d’Aït Ahmed qui est celle de la reconstruction du consensus national. « Nous cherchons à redonner un nouveau souffle à la feuille de route de notre formation politique et nous allons persévérer dans l’axe central qui est cette reconstruction du consensus national », a-t-on insisté. Les cadres du FFS trouvent que cela tombe à point nommé puisqu’on est en plein mois d’Avril, mois des luttes identitaires et citoyennes depuis le fameux printemps berbère des années 80, en passant par les douloureux événements du Printemps noir ayant coûté la vie à 126 citoyens de la Kabylie.
N. Touati