La menace des corps communs d’observer une grève de trois jours les 27, 28, 29 du mois en cours, a fait réagir la ministre de l’Éducation nationale, en invitant ces derniers à une réunion de travail le 15 avril prochain. Mme Nouria Benghabrit tente à travers cette réunion absorber la colère de pas moins de 130 000 travailleurs du secteur de l’. Éducation. Le syndicat national des corps communs et des ouvriers professionnels de l’Éducation nationale a réitéré son attachement à ses revendications principales. Il s’agit notamment de la révision du statut particulier, et la révision du régime indemnitaire de cette catégorie de travailleurs. Cette organisation syndicale se dit favorable au dialogue « sérieux », et « serein », pour trouver un terrain d’entente aux préoccupations des corps communs et OP de l’éducation nationale. Dans le cas contraire, le syndicat des corps communs et OP ne renoncera pas à son mouvement de grève de trois jours. « Notre débrayage sera maintenu s’il n’y a pas d’engagement concret », a indiqué un représentant des corps communs et OP de l’Éducation. Remontant à 2008, les revendications de cette catégorie de travailleurs tournent autours de « la révision de leur statut particulier et le système indemnitaire ». Les corps communs et les OP de l’éducation nationale demandent leur droit « pour bénéficier de la prime de rendement, à raison de 40%, tous les ouvriers professionnels inclus, en plus de leur « reclassification ». Ils appellent, par ailleurs, à l’instauration d’un système équitable des régimes indemnitaires, à la mesure des « lourdes tâches qu’ils assument, notamment les administrateurs, les ouvriers professionnels et les agents d’entretien et de sécurité ». « La rectification de l’erreur » concernant la prime de l’apport éducatif, celle de l’archivage et celle du rendement des laborantins atteignant les 40%, au lieu de 30% », figure parmi les doléances du syndicat, qui réclame également la création des postes de laborantin formateur et laborantin inspecteur.
L.O.CH