Sit-in des conseillers d’orientation devant l’académie

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Des dizaines de conseillers d’orientation et de guidance scolaire et professionnelle de la wilaya de Tizi-Ouzou ont observé hier, un sit-in devant le siège de la direction de l’éducation, pour demander la satisfaction de leurs revendications socioprofessionnelles. Les protestataires, banderoles à la main, se sont rassemblés devant le portail de l’académie. Les animateurs du mouvement de protestation ont procédé à la lecture d’une déclaration à travers laquelle ils dénoncent « les aberrations et la marginalisation exercée par la tutelle ». Les prises de paroles se sont ensuite succédé et tous les intervenants estimeront qu’ils sont les laissés pour compte du système éducatif et de ses nouvelles dispositions. « Nous sommes des licenciés tout comme les PES, alors pourquoi sont-ils mieux lotis que nous ?! Ils sont mieux classés que nous et ont des horizons de promotions, les nôtres sont verrouillés », s’indignera M. Hocine Nesnas, l’un des représentants des grévistes. « Pour le même diplôme, à savoir une licence, les PES sont à la catégorie 13 et nous à la 12, tout simplement parce que nous, contrairement à eux, ne prenons pas en otages les élèves et l’année scolaire ! », dira un autre protestataire. La profession compte en tout trois centres d’orientation : celui de Drâa El-Mizan, celui de Tizi-Ouzou et celui de Larbâa Nath Irathen, dont le travail consiste à « prodiguer des conseils scolaires et professionnels et à prendre en charge les statistiques et la psychologie scolaires », nous expliquera M. Samir Chaboub. « Nous sommes en tout 80 conseillers d’orientation à travers les différents établissements de la wilaya. Nous sommes certes peu nombreux, mais nous comptons aller vers un mouvement national après la structuration », précisera notre interlocuteur. Rappelons que les grévistes demandent, entre autres, l’intégration des conseillers principaux d’orientation scolaire et professionnelle au grade de conseillers principaux d’orientation et de guidance scolaire et professionnelle, la révision à la hausse de la classification, en tenant compte des paramètres de compétence (diplôme) et d’expérience professionnelle à l’instar des autres corps du secteur, l’ouverture des promotions aux grades supérieurs spécifiques et le déverrouillage de l’accès aux postes de responsabilités (administratif et éducatif). Ils demandent également la promulgation du statut du centre d’orientation et de guidance scolaire et professionnelle. 

         

 Taous.C

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