A quand un centre de soins ?

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Peuplée de près de 5 000 habitants, la région ouest de la circonscription d’Ath Lazziz, qui regroupe les villages de Malla, Chekouh, Thibaouanin, Izouad et Ifhouidhien, accuse un retard en ce qui concerne le développement local. Parmi ces manques, l’absence d’un centre de santé. En effet, les citoyens de cette contrée continuent de se déplacer vers les centres de soins de Bouira et cela même pour un simple soin. Il y a lieu de souligner que la localité d’Iaâlwachen est dotée d’un centre de santé qui est malheureusement très mal équipé et manque de médecins, selon nos informations auprès des citoyens. En outre, l’absence des moyens de transport empêche les malades d’aller vers le village d’Iaâlwachen, puisque la distance qui sépare les deux localités dépasse les 3 km. Sans aucun doute, les habitants se souviennent des souffrances endurées l’hiver dernier lors des inondations qui ont ravagé les régions du centre du pays, où des malades ont été évacués à pieds vers les cliniques du chef-lieu de wilaya. L’exemple du village d’Amen Greur où des citoyens ont acheminé un malade sur une distance dépassant les 20 km vers l’hôpital de la ville. L’absence d’une ambulance accentue le calvaire des citoyens, non seulement de la région ouest, mais de toute la commune peuplée de plus de 15 000 âmes. A noter que la commune est dotée d’un seul centre de santé ouvert il y a plus de 20 ans, mais enregistrant l’insuffisance de plusieurs commodités, selon quelques malades rencontrés sur les lieux, qui déclarent que “même pour un pansement, il faut se déplacer vers la ville de Bouira”. L’implantation d’un centre de santé au village de Malla arrangera également les habitants des hameaux et bourgs de la région ouest, vu le voisinage des villages. Ainsi, cette population revendique la réouverture du service de maternité jugé trop exigu, notamment par ceux qui habitent le chef-lieu communal. Par ailleurs, il est utile de préciser que quelques centres de soins ont été implantés dans certains villages de la commune d’Ath Lazziz, mais sont occupés par des médecins privés. C’est le cas du village Ifhoudhien et celui d’Ighechamen.

A. Fedjkhi

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