Pratiquement tous les services sont paralysés depuis mardi dernier, suite à une panne d’Internet qui a touché Ain El Hammam et ses environs. Les travailleurs des organismes étatiques habitués à utiliser l’Internet, sont perturbés ne sachant comment répondre à la demande des citoyens. A la poste où aucun retrait de fonds ne peut être effectué on nous fait savoir que la situation dure depuis mardi dernier dans l’après midi. Des perturbations sont déjà signalées auparavant chez des particuliers au niveau de certains villages. A Baqalem, à trois kilomètres au sud du chef-lieu, les abonnés se plaignent des coupures répétées de l’Internet et du téléphone. Un abonné habitué à recevoir des appels téléphoniques gratuits depuis l’étranger, se sent frustré de ne pouvoir communiquer plus fréquemment avec son frère qui habite à Paris. « Le manque ou parfois l’absence totale de débit dure depuis plusieurs mois malgré nos réclamations ». Il nous apprend qu’ « une pétition adressée aux services concernés est en train de circuler dans la région ». Les kiosques téléphoniques ne sont pas mieux lotis. « C’est notre outil de travail qui nous fait défaut. Nous enregistrons une perte sèche que nous ne pouvons rattraper. Les clients arrivent et repartent après s’être informés dans l’embrasure de la porte ».
Au niveau des cybercafés où les box sont vides, les gérants ne décollèrent pas. « Nous payons l’ADSL illimité au forfait. Qui me remboursera ces trois jours sans travail ? Je ne vais tout de même pas payer ce que je n’ai pas consommé ! », peste l’un d’eux. Les habitués du téléphone fixe ainsi que ceux qui doivent transmettre un fax sont outrés de ne pouvoir joindre leurs correspondants habituels. « Les pannes précédentes étaient de quelques heures, parfois moins et n’arrivaient que rarement. Cette fois, la situation qui a touché tous les abonnés semble grave » dit un citoyen. Selon un autre, « même la toute nouvelle 4Glte est touchée par des coupures sporadiques qui surviennent souvent les soirs».
A.O.T.