l Au lendemain de la fête de l’Aïd El Adha et Yennayer, soit le vendredi et samedi, de nombreux voyageurs désireux de retourner à leurs lieux de travail, à l’université, etc…, se sont retrouvés coincés au niveau de la gare routière de Bouira et soumis au diktat de certains transporteurs peu scrupuleux qui imposaient des prix exagérés. En effet, si pour les bus qui assurent la desserte Bouira-Alger ou ailleurs, le prix de la place n’a pas changé, par contre, les minibus affrétés spécialement pour la conjoncture, munis d’autorisation pour transporter les voyageurs hors de la wilaya de Bouira, ont imposé des prix aberrants. Par exemple, le ticket sur Alger a carrément doublé, il a atteint 200 DA. Une maman accompagnée par trois enfants crie au scandale et refuse de voyager. Un chauffeur de minibus que nous avons abordé estime que c’est normal, compte tenu qu’il n’y a pas de retour, puisque le bus reviendra vide. Néanmoins, de nombreux voyageurs ont préféré ajourner leurs déplacements, attendant l’accalmie.
