Un riche programme a été concocté par le comité des fêtes de la commune de Souk El Tenine, en collaboration avec le mouvement associatif local, pour célébrer le 35e anniversaire du printemps berbère.
Alors que pour la journée de demain, 20 avril, seule une exposition en plein air est programmée, d’autres activités culturelles et artistiques ont eu lieu depuis le vendredi. Hier et avant-hier, des expositions, des projections de documentaires, la présentation de pièces théâtrales et des chants et danses kabyles, ponctuées par la remise de récompenses aux meilleurs écoliers en tamazight et entrecoupées par une conférence-débat, ont constitué ces activités. La journée du vendredi a été la plus animée. Ali Ideflawen est revenu à Lota, grand village de la commune, où il avait déjà animé un gala pour s’y produire, à nouveau, à l’occasion de la célébration du printemps berbère. C’est en fin d’après-midi que débutera le spectacle. Il était 19 heures passés quand le mythique chanteur montera sur scène pour fredonner des airs que toute l’assistance connaissait par cœur. Oui, le chanteur était accompagné par la majorité des spectateurs qui semblaient hypnotisés par les mélodies de celui-ci. Ceci durera deux bonnes heures. Quelques heures plus tôt, des artistes locaux avaient précédé sur scène, l’idole des jeunes des années d’or pour reprendre quelques chansons connues du public. La célébration du printemps berbère a commencé depuis le vendredi à travers les différentes communes de la wilaya. Si dans la commune voisine de Tizi N’Berber, c’est une armada de chanteurs qui est venue animer, dans l’après-midi du vendredi, un gala à Ait Bouissi ; à Aokas, dans la même journée, dans le quarter d’Ait Aissa, l’animation était variée et riche mais elle était l’œuvre des jeunes bénévoles de l’association locale très active au demeurant. Chacun a tenté de commémorer cet événement à sa manière et selon ses moyens. Mais au fait, où est le comité des fêtes de cette commune voisine d’Aokas ?
A. Gana