Quelles mesures de sécurité prendre ?

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La ville d’Amizour est toujours sous le choc suite au tragique accident survenu lundi passé et qui a coûte la vie à un nonagénaire écrasé par un camion de gros tonnage au niveau d’un carrefour au centre ville. Un drame qui ne cesse de nourrir les discussions au niveau de ce grand centre urbain où d’aucuns s’interrogent sur les mesures de sécurité routière intra-muros et aussi sur le plan de circulation dans cette ville sans cesse en extension. Cela dit, cet accident a mis à nu les insuffisances en matière de la sécurité routière dans le périmètre urbain et l’on se demande comment cela pourrait se passer au cœur de la ville, en plein carrefour et en milieu de journée. À cet effet, la présence permanente d’un agent de l’ordre, estime-t-on, est plus qu’indispensable, voire nécessaire au niveau de ce carrefour du centre ville pour un contrôle rigueur de la circulation surtout au moment des heures de pointe. «Il est impératif que la police redouble ses efforts et intensifie ses postes de contrôle surtout au niveau du centre ville, cela va sans doute dissuader les chauffards à respecter les règles de la conduite en ville» estime un commerçant du centre ville d’Amizour. Outre cette mesure concernant donc la présence permanente d’agents d’ordre à prendre dans l’immédiat, une autre mesure perceptible, et pas de moindre importance, est celle portant sur la réalisation d’une voie nouvelle d’évitement, du fait que le véhicule à l’origine du dernier accident n’était qu’un camion pour que les citoyens de ce chef-lieu de daïra remettent en surface la nécessité de ce projet, seul moyen de soulager la ville d’un afflux considérable en véhicules de tout genre dépassant les capacités de son réseau routier intra-muros. «Notre ville a besoin d’un projet de réalisation d’un évitement comme les autres villes de la wilaya à savoir Akbou, Sidi Aïch et El-Kseur pour qu’elle respire mieux, car cet afflux de véhicules de tout genre qui traversent le cœur de la ville et en toute heure nous rend la vie infernale en pollution et en insécurité routière», estime Karim, un fonctionnaire habitant un quartier de la ville et habituel d’un café mitoyen de l’axe routier en question. À rappeler que la ville d’Amizour est traversée par la RN75, seule voie routière qui relie le Sud de cette région au Nord, notamment vers la ville de Béjaïa. Un projet toutefois ancien qui vient d’être remis au goût du jour, car aujourd’hui il s’agit d’une nécessité absolue à concrétiser pour diminuer cette intense circulation, surtout pour les véhicules de passage qui transitent aujourd’hui par le centre urbain causant des bouchons et mettant souvent les piétons en danger. Du côté des responsables locaux, le projet en question existe bel et bien mais n’a pas connu de suites pour sa concrétisation. Le maire de la commune dans un passé récent nous a déclaré que cet évitement fait partie des grands projets soutenus par son staff, à côté des projets du curage de l’Oued et de la réalisation d’une nouvelle gare routière. Amizour qui s’apprête à recevoir 8000 étudiants à l’ouverture de son campus universitaire presque fin prêt est dans le besoin de tels projets pour améliorer ses moyens de transport et aussi augmenter la sécurité sur ses routes et ses artères.

Nadir Touati 

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