Greffage des oliviers à Ath Youcef Ouali

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Il y a quinze jours, près de quatres-vingts (80) merisiers ont été passés en revue par les paysans du village, qui les ont transformés en futurs cerisiers.

Une quinzaine de jours après l’opération réussie du greffage du cerisier, l’association sociale « Iguer N’Saada » du village Ath Youcef Ouali, dans la commune d’Imsouhal, récidive en ciblant, cette fois, l’une des plus importantes ressources de la Kabylie, l’olivier.  Samedi dernier, bien que la majeure partie des villageois soit occupée à un volontariat consistant à procéder au bétonnage d’une dalle, une quinzaine de personnes se sont portées volontaires pour procéder au greffage de jeunes oliviers sauvages, durant une bonne partie de la journée.

Réunis sous la direction du président de l’association et de Saïd, « le vieux montagnard », une vingtaine de volontaires, tous âges confondus, ont participé à cette journée, dite, également « de formation. » Bien que la journée n’ait pas été longue, pour cause de la chaleur de ces derniers jours, près de soixante dix pieds ont été traités.  

Ce qui est loin d’être négligeable pour la production future de l’huile d’olive de la région, surtout, lorsqu’on sait que « cette opération sera rééditée prochainement avec une  autre technique de greffage » nous informent les organisateurs de cette journée. Parallèlement au greffage, les volontaires du village ont suivi des cours pratiques sur le thème « la taille de l’olivier. » Cependant, la période n’étant pas propice pour ce genre d’action, les démonstrations ont été effectuées sur des frênes, des arbres sauvages, qu’on trouve en grand nombre dans les champs de haute Kabylie. Il y a lieu de rappeler que « Iguer N’Saada » n’en est pas à sa première expérience dans le domaine du volontariat où les villageois sont souvent mis à contribution, particulièrement, en fin de semaine.  

Il y a quinze jours, près de quatre vingt (80) merisiers ont été passés en revue par les paysans du village, qui les ont transformés en futurs cerisiers.

De telles initiatives, contribuant à enrichir la région en fruitiers et aussi à la protection de l’environnement par le débroussaillage, effectué en parallèle, devraient être encouragées, ne serait-ce que par l’apport en plants que les villageois se feront un plaisir de mettre en terre.

A.O.T.  

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