Les tarifs du transport encore augmentés !

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Les chauffeurs de fourgons reliant le village Abizar, à 50 km au Nord-est de Tizi-Ouzou, à Souk El-Had (chef-lieu communal), ont décidé d’augmenter les tarifs du transport de 25 DA à 30 DA concernant l’arrêt principal du village Tagaritt à Souk El-Had, et de 30 DA à 35 DA les deux autres arrêts du village, à savoir Tizi Bouboual et Azrou, soit une augmentation de 5 DA pour la place. Pour les déplacements dans le village, le prix est carrément doublé. Avant de procéder à cette augmentation, les transporteurs ont prévenu leur clientèle une semaine à l’avance par le biais d’affichages collés sur les carreaux des fourgons. Mais, ces affichages, remarquent les voyageurs, ne portaient pas le cachet de la Direction des transports de la wilaya. Chose qui a poussé les habitants du village à se rapprocher de cette dernière pour voir si ces nouveaux prix sont légaux ou non. Sur la brochure qui nous a été remise par Malek, un jeune membre du comité du village, et sur laquelle nous avons remarqué le cachet de la Direction des transports, on pourrait lire : «Pour les distances qui ne dépassent pas les 30 km, les prix sont fixés comme suit : 10 DA pour une distance de 05 km, 20 DA pour une distance de 10 km». Mais la distance qui sépare Abizar et Souk El-Had, selon les habitants, est de 07 km au maximum. Malek, en utilisant sa calculatrice, arrive à un résultat : le prix du transport Abizar-Souk El Had ne doit pas dépasser les 18 DA suivant les prix fixés par la direction concernée. Une réunion marquée par l’absence des transporteurs, pourtant invités, a été tenue par les habitants et les différents comités du village pour remédier à la situation. À l’issue de cette réunion, les villageois ont adressé un message écrit expliquant la situation à la Direction des transports de la wilaya qui leur a promis d’envoyer un expert afin de constater de près la situation. «On est obligé d’augmenter les prix car même le prix de la pièce détachée a augmenté. On n’arrive pas à s’en sortir», fulminent les chauffeurs à leur tour. À noter, par ailleurs, que d’autres lignes de transport dans la région ont, elles aussi, procédé à l’augmentation des prix.

Noureddine Tidjedam   

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