Les travaux entamés dans le cadre de l’aménagement urbain à Draâ Ben Khedda tardent à s’achever. Les entreprises engagées dans les différentes opérations ne semblent pas se préoccuper des délais qui leur ont été fixés ni des tracas causés aux citoyens par les retards. Et les autorités semblent fermer les yeux sur la situation. C’est le cas notamment au boulevard Colonel Amirouche dont les travaux de réaménagement sont à l’arrêt depuis plusieurs semaines, sans que l’entreprise ne prenne même pas la peine d’expliquer ces retards. Il est pourtant temps que le quotidien des citoyens reprenne son cours normal. La seule satisfaction notable vient de la reprise, même timide, des travaux des deux jardins à l’entrée Est de la ville. Ces jardins sont attendus avec impatience. Il est en effet heureux de constater que le second jardin commence à prendre forme : un mur de soutènement a été érigé enfin dirons-nous. Quant au premier, face à l’arrêt des fourgons en provenance de Tizi-Ouzou, il est en cours de réalisation dans de bonnes conditions. Les piétons se réjouissent de voir que les trottoirs leur sont enfin restitués et la décision des autorités et de la force publique est applaudie par la population qui ne demande qu’un cadre de vie aéré et propre. Des choses sont réalisées çà et là mais il reste beaucoup à faire dans une ville qui est envahie par des déchets qui jonchent tous ses coins et recoins. Plusieurs week-ends de volontariat sont nécessaires pour redonner une image digne à la cité. Il est à noter par ailleurs, avec amertume, que certains commerçants s’illustrent par leur incivisme. Si l’intérieur de leurs locaux est relativement propre, l’extérieur ne constitue guère une préoccupation pour eux. Trottoirs et même chaussée sont des réceptacles de leurs déchets et emballages, comme si utiliser des sacs poubelles était une trop lourde charge pour eux. Ils compliquent un peu plus la tâche difficile des agents de la voirie qui font de leur mieux.
Arous Touil