C’est le mardi dernier que la campagne de vaccination anti-aphteuse bovine a été lancée dans cette commune connue pour son grand nombre de têtes. Plus de deux mille bêtes seront donc à vacciner pour cette période dite de rappel car l’autre campagne a eu lieu en octobre dernier. » Cette vaccination n’est pas limitée dans le temps. Elle va durer jusqu’à la vaccination de la dernière bête », nous confiera, M. Fellahi Lounès, en sa qualité de responsable agricole au niveau du service communal. Et de poursuivre: » elle est assurée par les vétérinaires du service étatique. Les APC, comme par exemple Ain Zaouia, la confient aux vétérinaire communaux sinon ce sont ceux de la subdivision agricole qui interviendront pour cette opération ». D’ailleurs pour que tous les éleveurs soient informés, un programme de passage dans les villages a été établi et affiché partout. C’est dire que la sensibilisation joue elle aussi un rôle important afin de permettre aux éleveurs de ne pas refaire les fautes des années précédentes. Car, faudra-t-il rappeler que toutes les bêtes mortes ou atteintes l’été dernier par cette épizootie n’ont pas été vaccinées. « Cette fois-ci, je suis sûr que tout le monde va se presser pour faire vacciner ses bêtes parce que la peur de l’été dernier est encore fraîche dans les mémoires de ceux qui ont perdu leurs bovins », ajoutera notre interlocuteur. Dans cet ordre d’idées, celui-ci affirmera que les éleveurs gardent en mémoire, en principe, toutes les explications concernant les symptômes de cette maladie. Par ailleurs, concernant toujours l’agriculture dans la région, cet agent estimera que la caravane céréalière ayant sillonné en mars dernier la vallée de Draâ El-Mizan avec même des cours de démonstration dans certains champs de blé au sujet du désherbage et des produits phytosanitaires utilisés donne déjà des résultats. » Tous les conseils donnés à nos céréaliers sont suivis à la lettre », nous dira-t-il. Enfin, il notera que la saison s’annonce abondante si et seulement si le sirocco ne vient pas l’atténuer en mai, mois connu pour ce phénomène atmosphérique. En tout cas, pour le moment, les facteurs sont positifs car la levée des tiges s’est faite dans de très bonnes conditions de même que la formation des épis. Il faudrait seulement faire une virée sur le terrain pour admirer ces vastes champs de blés en plein développement.
A. O.
