Les services de la Gendarmerie nationale ont saisi 1623 cartouches de cigarettes de marque Legend, respectivement dans les wilayas de Tamanrasset et d’Adrar la semaine dernière selon un communiqué parvenu, hier, à notre rédaction.Pour contrebande de cigarettes, un malfaiteurs a été placé sous mandat de dépôt par le procureur de la République de la wilaya de Tamanrasset, tandis que le deuxième contrebandier a réussi de prendre la fuite.Pour l’année 2004, la Gendarmerie nationale a saisi plus de 250 tonnes de produits alimentaires, 250 000 cartouches de cigarettes, 330 325 bouteilles de boissons alcoolisées.Les mêmes services ont pu également saisir durant la même période 1488 têtes de cheptel et 4 13452 litres de carburant, ce qui a permis l’arrestation 4742 personnes.Au cours des mois de janvier et février 2005 la Gendarmerie nationale a saisi 69 tonnes de produits alimentaires, 91 705 cartouches de cigarettes, 1 110 bouteilles de boissons alcoolisées. Durant la même période les gendarmes ont saisi également 469 têtes de cheptel, et 70903 litres de carburant.Il est à relever, par ailleurs, que durant cette période 935 personnes ont été arrêtées pour trafic de produits en provenance de la contrebande.Auparavant, la Gendarmerie nationale avait constaté en 2003, 4630 affaires soit une hausse de 98 % par rapport à l’année 2002.L’examen des données statistiques de la Gendarmerie nationale a permis de noter, une activité dominante de contrebande de produits alimentaires et de cheptel à l’est du pays, à savoir Tébessa et Souk Ahras.Une activité dominante de trafic de carburant et de boissons alcoolisées à l’Ouest est enregistrée dans la wilaya de Tlemcen et de cigarettes à partir du Sud, à savoir Adrar, Tamanrasset, Ouargla. Selon la Gendarmerie nationale, certains veulent faire admettre que la contrebande est une source de survie pour les couches démunies en omettant de préciser qu’elle constitue surtout une source d’enrichissement et de profit pour les entreprises criminelles.La fuite des produits perturbe le schéma de distribution de ces produits et induit une rupture de stocks qui est sans nul doute, un facteur de déstabilisation et de mécontentement social.Aussi le coût des produits destinés à la contrebande ne reste pas sans incidence sur l’économie nationale particulièrement sur la facture des produits soutenus.
B. Nawel