Les travailleurs de la solidarité nationale en grève à partir de demain

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Les travailleurs du secteur de la solidarité nationale passent à l’action. Ils observeront à partir de demain une grève de trois jours, afin d’exiger la satisfaction totale de leur plate-forme de revendications. Cette annonce a été faite hier par le président du syndicat national des travailleurs de la solidarité nationale lors d’une conférence de presse tenue hier au niveau de son siège national. Cette fois-ci, cette catégorie de travailleurs, affiliée au syndicat national autonome des personnels de l’administration publique (Snapap), ne fera pas cavalier seul, puisque les travailleurs de la solidarité nationale affiliés à l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA) ont décidé de lui emboîter le pas, en décrétant une grève de trois jours à compter de demain. « Dans le cas où le ministère de la Solidarité nationale, de la famille et de la condition de la femme ne daigne pas ouvrir les portes du dialogue avec le partenaire social afin de régler les problèmes de cette catégorie de travailleurs, nous allons entreprendre des actions plus radicales », a met en garde le conférencier. Ce dernier a expliqué le retour de son organisation syndicale à la protesta par « l’entêtement du ministère de tutelle, qui continue à négliger leurs doléances restées en suspens à ce jour ». M. Mohamed Tayeb Bouriban dénonce « la politique de deux poids et deux mesures » adoptée par le département de Mounia Meslem, laquelle, selon ce syndicaliste, « se concerte avec des faux syndicats qui n’ont aucune relation avec le secteur, alors qu’il ne daigne pas ouvrir les portes du dialogue avec les vrais partenaires sociaux ». Les travailleurs du secteur de la solidarité nationale se disent convaincus que « seule la lutte compte pour revendiquer et obtenir nos droits ». Le président de ce syndicat a réitéré son attachement à sa plate-forme de revendications qui tourne autours de « la révision de certains articles du statut particulier du secteur et du régime indemnitaire pour les corps communs, la reconnaissance de la tutelle de notre qualité de partenaire social porteur de demande et d’inspiration légitimes, la promotion systématique pour tout fonctionnaire ayant cumulé dix ans d’expérience dans le grade, ainsi que l’accès du corps des assistants sociaux à la prime de documentation et l’augmentation de la prime de suivi et d’insertion sociale ». Ce syndicaliste appelle la tutelle à élever le statut des centres de formation du secteur et de leurs annexes au rang d’instituts supérieurs de formations spécialisées, et à allouer une prime sectorielle aux corps techniques et communs. Aussi, la même source demande la révision de l’arrêté des cadres, généralisation de l’insertion de « tous les grades du corps éducateurs dans le corps des MES, ainsi que l’accélération de l’insertion des agents contractuels du régime partiel au régime total ».                                      

L.O.Challal

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