Les corps communs en grève de trois jours à partir d’aujourd’hui

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Le Syndicat national des corps communs et ouvriers professionnels de l’éducation nationale (Snccopen) reste inflexible. Cette entité syndicale maintient son mouvement de grève de trois jours annoncée à compter d’aujourd’hui. Réuni les 23 et 24 avril dernier, le conseil national extraordinaire des corps communs et OP de l’éducation a décidé de maintenir son action et menace de sortir dans la rue afin de faire valoir les revendications de cette catégorie qui se sent « lésée et marginalisée par leur nouveau statut particulier ». Cette action de protestation sera appuyée par des rassemblements de protestation le 5 mai devant les directions de l’éducation, à l’échelle nationale. Un autre mouvement de grève est aussi prévu pour les 11, 12 et 13 mai prochain, lequel sera suivi de plusieurs rassemblements devant les directions de l’éducation le 19 mai prochain. Le conseil national extraordinaire de cette organisation syndicale a décidé également d’observer un rassemblement national le 30 mai prochain devant le ministère de l’Education nationale à 10h. Aussi, ce syndicat a brandi la menace de boycotter la prochaine rentrée scolaire dans le cas où le ministère de tutelle ne daigne pas satisfaire ses revendications qui datent de plusieurs années. Dans son communiqué le Snccopen dénonce l’«indifférence» affichée par le ministère de l’Education à l’égard de cette frange de travailleurs. Ce syndicat déplore le fait que sa réunion tenue récemment avec la ministre de l’Education nationale s’est soldée par un échec. Les corps communs et OP de l’éducation demandent « la révision de leur statut particulier et le système indemnitaire ». Ces derniers veulent bénéficier de la prime de rendement, à raison de 40%, tous les ouvriers professionnels inclus, en plus de leur « reclassification ». Ils appellent, par ailleurs, à l’instauration d’un système équitable des régimes indemnitaires, à la mesure des « lourdes tâches qu’ils assument, notamment les administrateurs, les ouvriers professionnels et les agents d’entretien et de sécurité ». « La rectification de l’erreur » concernant la prime de l’apport éducatif, celle de l’archivage et celle du rendement des laborantins atteignant les 40%, au lieu de 30% figure parmi les doléances du syndicat, qui réclame également la création de postes de laborantin formateur et laborantin inspecteur.                            

L.O.Challal

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