En hommage à tous les artistes d’Ath Djennad

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Le nouvel album de Samir Boughezraoune intitulé «Taqbaylit» est disponible sur le marché depuis le 22 avril dernier et comprend 09 titres «Taqbaylit, Urseqqar, Arnutas L’kas, Tamtsant ik, Tsu Ism Iw, Tajmilt-Iw, Fehmiyi, Wallagh Yiwet Ger Tullas et Ad Chahden Laawam.» Sortie aux éditions «Arpège» ce nouvel opus se veut être, selon Samir, un hommage à tous les artistes de la région d’Ath Djennad comme entre autres «El Hadj M’hamed El Anka, Hnifa, M’hamed Iciakhem, Iguerbouchene…etc» Il faut dire que l’artiste n’en est pas à son premier album puisqu’il a signé deux autres «Ayan» en février 2010 et récidive en juillet 2011avec «Lafrak». Cette étoile montante de la chanson kabyle débuta sa carrière artistique en 2009 par d’innombrables galas où il interpréta des reprises de grands noms de la chanson algérienne et c’est de là qu’il a pris son envol et décida d’entamer sa carrière avec sa propre musique et ses propres chansons. Avec ce nouvel opus qui s’inscrit dans la continuité des deux précédents, variés musicalement, il aborde des thématiques intemporelles comme l’amour, la trahison ou encore le folklore de notre riche patrimoine millénaire ou notre société et le monde moderne. Le premier titre de l’album intitulé «Taqbaylit» dépeint l’évolution de la société et la place qu’occupaient jadis l’identité et les valeurs ancestrales kabyles et ce qu’elles sont devenues aujourd’hui. «Urseqqar» (ne te dis pas), est une chanson d’amour qui traite du sentiment amoureux, «Arnutas L’kas» (serre-lui encore un verre), un titre où il est question d’une personne qui tente d’oublier ses problèmes sociaux liés entre autres à la trahison de gens de confiance, c’est-à-dire, des intimes. «Tamtsant Ik» cette chanson traite d’un phénomène de société qui prend de plus en plus d’ampleur (le suicide). L’artiste parle ici d’un vécu qui l’a particulièrement affecté et blessé au plus profond de son âme. De l’amour encore et toujours avec «Tsu Ism Iw» (oublie mon nom) où il est question d’amour et de la rupture. «Tajmilt Iw» est une chanson qui ce veut être un hommage aux artistes de la région d’Ath Djennad d’où est également issu l’artiste. «Fehmiyi» (comprend-moi) et «Ad Chahden Laawam» (les années témoigneront) sont deux autres chansons d’amour. L’album comprend également une chanson rythmée intitulée «Wallagh Yiwet Ger Tullas» qui célèbre le folklore locale. En outre, l’artiste tiendra à remercier tout particulièrement M Lounes Djouadi «pour toute l’aide qu’il m’a apporté moralement surtout pour la concrétisation de ce travail» dira-t-il. Par ailleurs, l’artiste nous fera part, comme tant d’autres que nous avons eu la joie et l’immense honneur de recevoir dans notre rédaction, des difficultés que les jeunes talents rencontrent pour l’enregistrement de leurs albums avec différentes maisons d’éditions tant sur le plan financier que moral, car aux coûts exorbitants de l’album vient s’ajouter, hélas, le mépris de ces derniers pour les jeunes artistes peu ou pas lucratifs à leurs yeux.

Taous.C

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