Une campagne de rappel de vaccination contre la fièvre aphteuse se déroule depuis quelques jours dans les daïras de Aïn El Hammam et d’Iferhounene. Plusieurs équipes sont à pied d’œuvre pour assurer la tâche dans les délais impartis.
Les éleveurs de bovins des sept communes chapeautées par la subdivision de l’agriculture de Aïn El Hammam, à quarante-cinq kilomètres au Sud-est de Tizi-Ouzou, recevront la visite des équipes chargées de mener à terme cette opération dont la durée «ne dépasserait pas deux mois», précise Mr Ben Chikhoun, chef de bureau au niveau de la subdivision agricole de l’ex-Michelet. Pour l’heure, nous pouvons dire, d’ores et déjà que la vaccination du cheptel de la commune d’Akbil tire à sa fin. Contrairement à la précédente campagne où la Direction de l’agriculture avait fait appel à des vétérinaires privés, cette fois, ce sont les fonctionnaires exerçant dans le secteur public qui sont chargés de se rapprocher des éleveurs possédant des bovins. A cet effet, Ils sillonnent les villages depuis plusieurs jours, et l’opération semble se dérouler dans de bonnes conditions. Quant au nombre de bêtes visées, il ne peut être avancé pour le moment. Nous savons, par contre, que ce sont près de 4 000 bovins qui ont été vaccinés dans la région de Aïn El Hammam, lors de la précédente campagne. Notre interlocuteur nous informe, par ailleurs, que «les campagnes précédentes ont permis de juguler l’épizootie de la fièvre aphteuse» bien que le mouvement des bêtes d’une région à une autre reste un facteur de propagation de la maladie vers des régions où le cheptel est peut être considéré comme sain. Les instructions adressées dans ce sens aux autorités locales insistent sur les dispositions à prendre. Ainsi, «pour éviter la réémergence de la fièvre aphteuse, tant que la vaccination n’est pas totale, tout déplacement des bovins doit être subordonné à la présentation d’un certificat de vaccination».
Notons que cette vaccination dite de «masse» contre la fièvre aphteuse, effectuée par les médecins vétérinaires du secteur public, cible tous «les bovins âgés de plus de trois mois».Signalons tout de même qu’il subsiste encore dans certaines régions, des éleveurs réticents à la vaccination malgré tous les moyens mis à leur disposition (vaccin gratuit). Dans le souci de préserver le cheptel national, il est rappelé aux contrevenants que «la vaccination contre la fièvre aphteuse est obligatoire». Les éleveurs sont tenus de se conformer à l’article 60 de la loi 88-08-de 1988, sous peine de poursuites pénales.
A.O.T.

