Cours de soutien aux élèves des classes d'examens à Ath Maâmar

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Si dans les villes, les candidats aux examens de fin d’année scolaire ( 5&deg,; BEM, Bac) ne peinent pas à trouver des professeurs pour se faire payer des cours de soutien, ce n’est pas du tout le cas dans les zones rurales où ces « prestations » ne sont pas possibles. Pour répondre à ce besoin, ce sont soit les associations, soit les comités de villages qui prennent ces élèves en charge. C’est le cas au village Ath Maâmar, dans le douar de Boumahni. En effet, le comité de village a désigné des étudiants du village pour dispenser ces cours aux candidats. « Ce n’est pas nouveau dans notre village. Cela fait maintenant des années que nous prenons nos candidats en charge. Ce sont des cours gratuits donnés par des étudiants du village. Ils sont dispensés pour tous », nous répondra à ce sujet M. Mohamed Mammeri, en sa qualité de président du comité de village. Et de poursuivre: « notre village obtient  chaque année plus de 95% de réussite au Bac et pour les deux autres examens c’est toujours du 100%. C’est grâce aux efforts des candidats et aussi au soutien qui leur est fait ». Ces cours sont donnés, bien sûr, dans des conditions autres que celles dans lesquelles étudient ceux qui sont en ville. « Nous avons cette maison de jeunes que nous avons construite. Il y a un tableau, des chaises et des tables. Ils ne travaillent pas dans des garages. Ils sont à l’aise. Ce sont surtout les révisions en groupes qui les motivent le plus », ajoutera notre interlocuteur. Par ailleurs, celui-ci nous apprendra que les lauréats sont toujours honorés par le comité.  » Grâce à la générosité de nos émigrés ainsi qu’à l’apport de nos concitoyens, nous décernons des récompenses aux lauréats et nous organisons chaque fin d’année des réceptions à leur honneur », terminera  M. Mohamed Mammeri. Ce village est à prendre comme exemple quand on sait qu’en plus de cela, la solidarité n’est pas un vain mot. Avant de conclure, il est important de signaler que le village a dépensé plus d’un milliard et demi pour la construction de cette maison de jeunes non encore terminée et pour laquelle une enveloppe financière a été accordée par la wilaya, non encore débloquée à cause des lenteurs administrative.

A. O. 

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