Le FFS fait son bilan

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Le groupe du Front des forces socialistes (FFS) à l’assemblée populaire de wilaya a fait le constat, hier, de ses activités au niveau de l’assemblée.

Le séminaire, pendant lequel les rapports et activités des commissions présidées par les élus de cette formation sur les différents secteurs ont été présentés, a été organisé au siège de la fédération en présence des différentes instances du parti. La rencontre d’hier aura ainsi permis de mettre en avant les acquis du parti depuis son accession à la tête de l’assemblée populaire de wilaya à travers notamment le travail des différentes commissions permanentes, mais aussi de souligner le travail qui reste encore à faire. Les différents représentants des commissions dirigées par les élus du FFS se sont succédés pour donner leur bilan. Ainsi, tout en se réjouissant du lancement de certains projets et de la réception d’autres, en citant la policlinique de Tamda, Ouacifs, le président de la commission environnement et santé dénonce certaines anomalies dans le secteur de la santé. Il parle, d’ailleurs, longuement de l’EHS de cardio-pédiatrie «Petit Omar» de Draâ Ben Khedda dévié de sa vocation pour manque de moyens humain et matériel. En plus du Centre anti-cancer (Cac) qui n’ouvrira pas de sitôt ses portes aux cancéreux à cause des retards dans la réalisation. Msella s’en va par la suite pour dresser un tableau pas plus reluisant de l’environnement dans la wilaya. Un secteur marqué par les oppositions à la réalisation de trois CET, «projets demeurant en suspens», dira-t-il. Mais aussi « par l’informel toléré à Tizi-Ouzou ». Dans ce dernier cadre, le président de la commission explique comment trois marchés de gros sont fermés alors que les commerces informels prolifèrent. De son côté le président de la commission agriculture, hydraulique et tourisme déplore le retard dans le remplacement du réseau de distribution qui cause beaucoup de déperdition. «Sur 100L pompées, 65L sont perdues en route et n’arrivent pas aux citoyens pour cause de vétusté du réseau», expliquera-t-il. Ladaouri souligne aussi « la gestion non performante de l’ADE, dont la distribution de l’eau sur la population se fait de manière aléatoire». La représentante de la commission de l’aménagement du territoire et du transport reviendra, pour sa part, sur les projets du secteur qui stagne depuis des années. Elle s’attardera, d’ailleurs, sur des projets d’envergures qui tardent à être concrétisés, en citant celui de la création d’une nouvelle gare pour les transporteurs de l’Est de la wilaya «oubliées» dans le port sec de Oued Aïssi, la modernisation de la voie ferrée «dont le nouveau tracé risque de causer des tores et créer des problèmes à l’avenir, notamment pour ce qui est de l’expropriation et de l’indemnisation», mais aussi du transport aérien lancé à la fin de l’année 2014 après des années de retard accumulées. L’élue soutient aussi que «le nouveau plan de circulation tarde à venir même s’il est achevé». Elle se réjouit néanmoins de la réussite des élus à l’adoption du Plan d’aménagement de la wilaya (PAW) à travers lequel des projets d’envergures ont pu être « imposés », comme l’étude de la réalisation d’un aéroport à Fréha. De son côté le président de l’assemblée populaire de wilaya a rendu hommage aux neuf commissions permanentes de l’assemblée. Il profite de son allocution pour rappeler que parmi les autres acquis de l’assemblée et les plus importants, selon lui, la réhabilitation du prix Aïssat Rabah qui prime le village le plus propre. Un prix qui, rappelle-t-il, a été supprimé pendant 5 ans. L’APW qui a aussi instauré un fonds de soutient à la création artistique a aussi été active étant donné que, ajoute le président de cette institution, « des sessions extraordinaires et des journées d’études ont été programmées et organisées en plus des sessions ordinaires. Ceci, alors que l’hémicycle a, de tout temps, été ouvert à diverses associations et organismes pour des réunions, rencontres, séminaires, colloques, entre autres, activités scientifiques, sociales et culturelles ». Dans ce sillage et parmi les initiatives de l’assemblée, M. Haroune cite les subventions allouées aux fêtes villageoises puisque, selon lui, «pas moins de 7 fêtes ont été subventionnées en 2013 à raison de 500 000,00 DA l’événement». Le nombre est passé à 15 fêtes en 2014, où le montant de la subvention a doublé. «Pour la première fois aussi, la fondation Matoub Lounès a reçu la somme de 750 000,00 DA», rappelle le président qui souligne aussi la réhabilitation de la subvention accordée à la JSK. «L’année dernière, 150 association culturelles, 105 sociales et près de 200 sportives ont bénéficié de subventions», ajoutera-t-il. Le concours de l’APW s’est traduit aussi par des subventions aux profits de films en tamazight, la prise en charge du Cross Cherdaoui, le Salon de l’artisanat, entre autres. Il est à noter que le séminaire du groupe FFS à l’APW s’est étalé jusqu’au milieu de l’après-midi, où les différents secteurs ont été passés en revu. La rencontre sera ainsi marquée par la venue, au milieu des travaux, du secrétaire national du parti, Mohamed Nebbou.

T. Ch.

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