L’annexe de la formation professionnelle de la commune d’Ath Laâziz, rattachée au centre de la daïra de Haïzer, organise depuis hier des Journées “portes ouvertes” qui s’étaleront jusqu’au 18 de ce mois. Le directeur de cet établissement, M. Brahmi Mohamed, nous dira “l’objectif de cette manifestation est de faire connaître aux visiteurs, notamment les jeunes filles, les spécialités que nous assurons”, nous pouvons former jusqu’à 200 jeunes. A noter que 28 femmes aux foyers bénéficient d’une formation en pâtisserie traditionnelle, peinture sur soie et coiffure dames. L’annexe accueille actuellement 74 filles. S’agissant des spécialités, le centre propose des formations en confection industrielle, couture prêt-à-porter, poterie céramique, la maçonnerie et l’apiculture. Par ailleurs, la formation d’opérateur informatique est prévue pour le mois de février. Sur ce sujet, le directeur explique : “Nous avons demandé au directeur de la formation professionnelle de la wilaya que notre annexe soit dotée du matériel nécessaire”. Le responsable dudit établissement nous a exposé les différents produits que les jeunes apprenantes ont pu réaliser durant leur stage. Le premier salon visité a été celui de la couture prêt-à-porter et le deuxième atelier fut celui de la coiffure dames.Parallèlement à ce salon, les ateliers de l’apiculture et de la broderie électronique disposent d’un équipement moderne. Le dernier salon que nous avons visité a été celui de la confection industrielle de robes kabyles réalisées par des filles de l’annexe. A ce titre, les filles que nous avons interrogées sont longuement revenues sur ce sujet. Hayet et Samira, deux stagiaires en coiffure qui n’ont pas eu la chance de s’asseoir sur les bancs de l’école, s’expriment ainsi : “Si nous sommes ici, c’est pour lancer un appel aux filles qui ont échoué dans leurs études afin de rejoindre cet établissement. Ici au moins, nous acquérons un métier”. Les filles lancent également, un appel au président d’APC d’Ath Laâziz, afin de “réquisitionner un bus en faveur des stagiaires”. En outre, elles revendiquent l’ouverture d’un réfectoire.
A. Fedjkhi