La flambée des prix touchait simultanément tous les produits de première nécessité. Néanmoins, depuis quelque temps, elle concerne plutôt quelques denrées alimentaires.
L’on sait par exemple que les prix du poisson ont grimpé de manière vertigineuse pour atteindre les 500 da/kg. Les fruits sont également touchés par la flambée, l’on citera la banane qui est cédée à partir de 180 kg et les pommes qui sont proposées à pas moins de 200 da/kg. Les prix des légumes en revanche « jouent » au yoyo, avec des baisses et des augmentations sporadiques. En d’autres termes, quand les prix de quelques légumes baissent, ceux des autres légumes augmentent. Une virée dans le marché hebdomadaire de Tazmalt, qui se tient tous les mercredis et jeudis, nous a permis de prendre «la tension» de la mercuriale et même celle des chalands. Toutefois, ce qui attiré notre attention, c’était le prix de l’oignon qui a atteint le tarif de 130 da/kg. En effet, ce légume roi, qui entre dans la préparation de toutes les sauces et dans les salades, était si cher et se faisait rare sur les étals. Les clients en ont eu pour leur grade, avec ces prix exorbitants d’un légume qui, normalement, est à la portée des tous les ménages et de toutes les bourses. « Il coûte cher, l’oignon ! Moi, je ne peux pas me le permettre avec 130 da/kg ! », tempête un père de famille à la retraite. Pour demander l’explication, les marchands de primeurs ne savent pas trop les causes de cette flambée. « Il est devenu rare (l’oignon, ndlr) dans le marché c’est pour cela qu’il est cher! », se contente d’expliquer un marchand qui tenait un étal au marché. D’autres légumes connaissent également une flambée, comme les haricots verts proposés à 150 et 180 da/kg et les tomates 80 da/kg. Pour le reste, ils demeurent à la portée des ménages comme la pomme de terre qui oscille entre 45 et 55 da/kg, la courgette, qui a défrayé la chronique par le passé est cédée actuellement à partir de 50 da/kg.
Syphax Y.