Le projet de la nouvelle loi sur la santé sera examiné mercredi prochain

Partager

Le ministre de la Santé de la population et de la réforme hospitalière, Abdelmalek Boudiaf, a affirmé que le projet de la nouvelle loi sur la santé sera examiné mercredi prochain, par le gouvernement. Dans son message adressé hier, à l’occasion de l’ouverture du 11ème forum national de l’omnipraticien au nouvel institut pasteur (NIP) à Alger, le ministre a souligné que l’amélioration du système national de santé se fera par la mise en œuvre des dossiers stratégiques qui constitueront le plan d’action pour l’année en cours, notamment la promulgation de la nouvelle loi de santé «dont le projet sera examiné mercredi prochain, par le gouvernement», a indiqué M. Boudiaf. Il s’agit, également, selon le ministre, des dossiers relatifs à la transplantation d’organes, le plan cœur, le cancer, les urgences, la réanimation médicale et les formations, «qui sont une priorité pour le ministère de la Santé», a-t-il dit. À cette occasion, le ministre a estimé que ce forum s’inscrit dans le prolongement de l’un des axes stratégiques retenu dans le plan d’action de son département pour le développement du secteur de la santé publique. À cet effet, le ministre a mis l’accent sur la nécessité d’aller vers la mise à niveau des connaissances, et la valorisation des ressources humaines pour toute action de formation continue. «La formation reste indispensable», a lancé M. Boudiaf. Ce dernier s’est engagé pour que les recommandations des participants à ce forum soient étudiées par les services de son département. Par ailleurs, les intervenants ont mis en exergue le rôle «important» du médecin généraliste dans la prise en charge des malades au niveau des urgences. Les participants ont mis en avant trois essentielles revendications des médecins généralistes. Il s’agit de la réforme totale de son cursus, l’évaluation du rôle de sa spécialité. Ils revendiquent, également, la reconnaissance de son expérience, et la mise en place d’une formation médicale obligatoire et institutionnalisée.

Samira Saïdj

Partager