Peu fonctionnel, l’abattoir communal de Aïn El Hammam a été fermé depuis plusieurs mois, pour subir des travaux d’aménagement devant le mettre aux normes d’hygiène et de sécurité requises. Sur place, nous avons constaté que les lieux sont devenus beaucoup plus convenables qu’auparavant. Ils seront bientôt livrés à l’APC qui n’aurait « pas lésiné sur les moyens pour faire de l’abattoir communal ce qu’il en est advenu en ce moment », nous signale le bénéficiaire du marché. À l’intérieur, «la tuerie», plus spacieuse, peut maintenant permettre l’abattage de plusieurs bêtes à la fois. Elle a vu son sol revêtu de carrelage anti dérapant et ses murs tapissés de faïence, donnant ainsi une image de propreté qui contraste avec l’état de l’abattoir, avant son aménagement. Le plafond endommagé par les infiltrations est revêtu de « faux plafond » et la toiture refaite. Les bouchers n’ont pas manqué de remarquer la chambre froide, un élément important dans ce genre de structure, créée pour la première fois au sein de l’abattoir, en plus des bassins, des tables, des crochets pour les carcasses et surtout une réserve d’eau de dix mille litres. Attenante à la salle principale, l’écurie possède deux entrées dont l’une par le bas côté à l’extérieur de la bâtisse, et l’autre donnant sur les lieux d’abattage. À l’écart, au fond de la cour, pour éloigner les odeurs, il nous est donné d’apercevoir un four et une chambre à peau. Pendant les travaux qui durent, maintenant depuis près de cinq mois, les bouchers de la ville sont contraints de se rabattre sur les abattoirs d’Iferhounene pour la plupart, alors que d’autres préfèrent celui de Tamda, malgré l’éloignement. Notons que le vétérinaire dont la présence à l’abattoir est nécessaire bénéficiera d’un bureau juste à l’entrée, pour avoir l’œil sur les allées et venues. Rappelons que, malgré les multiples travaux qui s’y étaient déroulés il y a quelques années, l’abattoir communal de Aïn El Hammam a toujours été décrié pour les mauvaises conditions d’hygiène qui y régnaient. Ce qui lui a valu d’être fermé à une époque.
A.O.T.