Un projet relatif à la construction d’une unité de Protection civile est inscrit depuis quelques années au profit de la commune d’Ouzellaguen. Une dotation budgétaire conséquente lui a été affectée dans le cadre des programmes sectoriels de développement. Cependant, si le dossier en relation avec l’étude technique de ce projet a été ficelé dans les délais, le lancement des travaux a, en revanche, achoppé sur une contrainte liée au survol de l’assiette de terrain par une ligne électrique de moyenne tension. Le déplacement de cette ligne a nécessité énormément de temps, d’où le retard accusé par le démarrage des travaux. Tout est bien qui finit bien donc, puisque le projet vient d’étrenner sa phase de réalisation. Des engins sont à pied d’œuvre depuis une dizaine de jours pour effectuer le terrassement du site, peut-on constater. L’infrastructure est projetée à proximité du lycée du village Hellouane, à un jet de pierre de la RN 26. À Ouzellaguen, bien des citoyens estiment que la réalisation de cet équipement public représente un acquis de taille et un atout de poids, en matière d’intervention des services de la Protection civile. Que ce soit pour évacuer un blessé ou éteindre un incendie, il fallait auparavant poireauter des heures pour voir arriver les secours. «Souvent, quand les agents de la Protection civile arrivent sur les lieux du drame, il est déjà trop tard. Pour les feux de forêt, c’est à peu près la même chose, dans la mesure où l’intervention tardive rend son efficacité nulle », affirme un citoyen du village Hellouane. « Il était vraiment temps de s’équiper d’une telle structure pour une commune de 30 mille habitants, recelant en sus un vaste massif boisé », ajoute un autre citoyen résident à Ighzer Amokrane.
N.M.