Mise en service imminente

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Tizi-Larbaâ qui culmine à huit cent cinquante mètres d’altitude sur les hauteurs de la ville, aura bientôt son unité de soins. Celle-ci est implantée au lieu-dit Hachada (Tahachat), à proximité de la mosquée. En effet, cette infrastructure sanitaire qui s’élève sur R+1 (l’étage constituera le logement de fonction de l’infirmier ou de l’infirmière, encore flambant neuf), sera mise en service incessamment.  » En principe, selon les responsables de notre village, elle sera opérationnelle d’ici le mois de Ramadhan.  D’ailleurs, c’est ce que nous souhaitons. Elle est indispensable dans cette localité « , nous répondra un citoyen auquel nous avons posé la question à ce sujet. Avec la mise en service de cette structure, les patients et les malades de toute cette contrée n’auront plus à se déplacer jusqu’à la polyclinique de la ville pour une injection ou encore pour un pansement. Il faut dire que toute cette contrée du versant dit « Ouest » manque de couverture sanitaire. Même celle réalisée à Bezzazoua n’a pas encore ouvert ses portes. Ce sont deux classes désaffectées qui ont été aménagées à cet effet. 

Eu égard à son immensité en matière de superficie, de nombreux villages éparpillés sur tout ce territoire attendent encore de tels services. Pour le moment, le nombre d’unités de soins se compte sur les bouts des doigts d’une seule main. S’agissant de ce secteur, il faudra rappeler que la polyclinique lancée depuis plus de trois ans au contrebas du CFPA Krim Said, est à l’abandon. Depuis déjà longtemps, les travaux sont à l’arrêt alors que celle de la ville en face de l’ancien siège de daïra est quotidiennement submergée de malades d’autant plus qu’elle accueille les patients des communes limitrophes, notamment Frikat et Ain Zaouia. Ce genre de salles de soins est à multiplier. Pour la ville, uniquement, il en faudrait encore au moins trois. 

D’ailleurs, l’une d’elles est en perspective entre les deux lotissements nord et social. Ce n’est qu’avec la multiplication de ces salles que la prise en charge du malade ne peut être améliorée. Cela en attendant bien sûr la création d’un EPSP à Draâ El-Mizan qui se chargera de toutes ces structures relevant de cette daïra et de celle de Tizi-Gheniff car, pour le moment, ces dizaines d’unités de soins et les cinq polycliniques que comptent ces deux daïras sont rattachées à l’EPSP de Boghni.                        

A. O. 

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