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Premier tour de manivelle à Tizi-Gheniff

C’est samedi dernier que le premier tour de manivelle du film  » Le mariage numérique » a été donné au niveau du mémorial Ali Mellah. 

Ce long métrage de 120 minutes est un projet du chanteur-comédien Mohamed Bougaci. Comme son nom l’indique, il traite du mariage qui fait son bout de chemin sur internet. C’est en présence d’une pléiade d’acteurs et d’hommes de cinéma que l’initiateur de ce projet nous a donné un aperçu sur le contenu de ce produit. « C’est un film satirique mais qui a tout de même une moralité très importante. Vous savez, aujourd’hui, la plupart de nos jeunes « se marient » pour des papiers. Justement, c’est une fille qui a une double nationalité qui est convoitée. Je ne dirais pas plus, sinon, il n’y aura aucun suspense « , dira Mohamed Bouagaci. Pour celui-ci, le mariage commence à perdre ses principes.  » Avant tout, le mariage est un contrat moral entre deux êtres pour le meilleur et pour le pire. Le mariage, c’est encore la famille, la société la procréation, la continuité de l’espèce humaine. Ce n’est pas seulement de l’argent et des biens », insistera-t-il. Interrogé sur les lieux du tournage, il nous répondra que toutes les séquences seront tournées en Kabylie. Attention, remarquera-t-il, mais cela ne veut pas dire que nous ne prendrons que ce qui relève de nos conditions de vie du passé car, aujourd’hui, le kabyle est quand même émancipé. Concernant les acteurs, le porteur de ce projet confiera que ses personnages ne sont pas encore choisis.  » Il n’y a pas de casting. Je connais ceux qui savent être dans la peau de tel ou tel personnage. Je n’ai pas à aller chercher ailleurs. D’ailleurs, si je sollicite quelqu’un pour prendre un rôle, je n’ai pais à le supplier. C’est à prendre ou à laisser; ce sont des acteurs que je connais « , ajoutera-t-il. Néanmoins, il reconnaîtra qu’il y aura des figures bien connues du public.  » Je ne donnerai pour le moment aucun nom », insistera-t-

il.  » C’est un film au compte du comité culturel de Tizi-Gheniff. Je saisis cette occasion pour remercier l’APW de Tizi-Ouzou qui nous aide à le réaliser. C’est à l’honneur de son président et de ses membres, qui œuvrent pour la promotion du film amazigh », soulignera-t-il. Avant de clore ses interventions, M. Mohamed Bougaci estimera que ce produit en appelera d’autres réalisations, d’autant plus qu’il a acquis une expérience dans le domaine cinématographique après avoir pris des rôles dans de nombreuses productions, notamment des sketchs comiques.  » Un accord de principe nous a été donné par une chaîne de télévision privée qui le diffusera dès sa réalisation », conclura-t-il. 

Amar Ouramdane

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