L’établissement public hospitalier de M’Chedallah a lancé depuis la semaine passée, des journées portes ouvertes et d’explications concernant les examens professionnels du secteur de la santé tous corps confondus (les corps médicaux, paramédicaux, les sages-femmes, anesthésistes, psychologues et enfin les praticiens généralistes et spécialistes publics). L’activité organisée dans l’enceinte même de l’hôpital a drainé beaucoup de monde. Rappelons que le secteur de la santé accuse un manque assez sensible des effectifs, et ce, dans tous les corps, que ce soit médicaux ou paramédicaux. Au niveau de l’hôpital de M’Chedallah, nous citerons à titre d’exemple la radio échographie qui ne fonctionne plus depuis une année faute de radiologues, au même titre que la cœlioscopie du bloc opératoire acquise depuis le début de l’année mais non mise en service. Un équipement fort coûteux qui n’est pas utilisé par manque de spécialistes. Pour ce qui est des autres services, ils continuent à tourner au ralenti, à l’image de la maternité qui ne dispose que d’une seule gynécologue pour une population qui frôle les 150 000 habitants, sachant que les compétences territoriales de cette institution de la santé des plus névralgiques s’étend sur les deux daïras M’Chedallah et Bechloul, mais prend aussi en charge la population des agglomérations limitrophes hors région. Un manque flagrant que le ministre de la Santé Boudiaf, a promis de combler lors de sa visite dans la région en 2013, et ce, en affirmant qu’il en disposait à cette époque d’une nouvelle promotion de gynécologues. Le même ralentissement est constaté aussi au niveau du bloc opératoire, qui a redémarré sur les chapeaux de roues après l’opération de rénovation de l’année passée, mais qui a entamé un net recul et une baisse de rendement constatés depuis plusieurs mois à cause du faible effectif et l’instabilité des chirurgiens.
O. S.