Trois adolescents habitant le village de Tamazirt Ourabeh ont été blessés dans la soirée de lundi aux environs de 17 heures, par l’explosion d’une bombe artisanale, au lieu-dit “Tizi T’sselnine”, à mi-chemin entre leur village et celui de Tikiouache, dans la commune de Mizrana.Les trois victimes sont toutes de la famille Amrous, à savoir Sofiane, Achour et Karim âgés respectivement de 20 ans, 16 ans et 16 ans.Elles ont été immédiatement transportées par des particuliers à l’hôpital de Tigzirt, où elles ont reçu les premiers soins. Si deux de ces victimes ont eu des blessures plus au moins graves, l’une d’elles a été sérieusement touché aux membres inférieurs.Rencontré, le directeur de l’hôpital de Tigzirt en se basant sur le rapport des médecins, nous a déclaré que la vie de ces trois adolescents n’est pas en danger.“Par mesure de précaution nous avons décidé de les transférer immédiatement au CHU de Tizi Ouzou”, nous dit le directeur de l’hôpital de Tigzirt. Et d’ajouter “L’un d’eux est grièvement blessé et son cas nécessite une prise en charge médicale à Tizi Ouzou”. Les trois victimes dont deux sont des collégiens ont été surprises par l’explosion de cet engin, alors qu’elles étaient aux alentours de la forêt de Mizrana. Les trois malheureux, nous a-t-on indiqué, étaient en train de ramasser du bois pour se réchauffer ou pour le vendre afin de gagner un peu d’argent.Nos sources ajoute que ladite explosion a eu lieu lorsque ce trio d’adolescents a été attaqué par un sanglier. En tentant de se sauver à l’intérieur de la forêt, les trois victimes auraient touché le fil d’une bombe déposée par le GSPC depuis longtemps pour protéger leur bastion terroriste.Il est à rappeler qu’en l’espace de deux ans, c’est le deuxième accident du genre qui a été enregistré dans cette région.Au début de l’année 2003, Sami âgé à l’époque de 16 ans, accompagné par deux autres adolescents ont été surpris par l’explosion d’une bombe non loin du lieu où a explosé celle de lundi soir. Si les deux adolescents s’en sont sortis avec des blessures légères, Sami lui a été sérieusement touché à l’abdomen. Il n’a dû sa survie qu’a la rapidité de son évacuation rapide au CHU de Tizi Ouzou, où il a eu d’intenses soins, pendant plusieurs dizaines de jours.
Mourad Hammami