Bien que leur formation se déroule en dehors des établissements étatiques, les stagiaires « aide-soignants » des écoles privées doivent subir leurs examens de fin de stage, sous la direction du personnel des écoles paramédicales, relevant du secteur public. Depuis quelques jours, nous avons remarqué la présence des élèves des écoles privées « Si Mhidine » et « Hadid », implantées au chef-lieu de wilaya, dans les différents services de l’hôpital de Aïn El Hammam. Chaque matin, et ce, jusqu’au 28 mai, les groupes de stagiaires auront à subir les épreuves pratiques sous l’œil vigilant du personnel enseignant de l’Institut de formation paramédicale (IFPM) de Aïn El Hammam, à quarante-cinq kilomètres de Tizi-Ouzou, qui les « prend en charge pédagogiquement », nous dit le directeur. Ne pouvant composer simultanément, les cent cinquante candidats formés par les deux écoles sont répartis en plusieurs groupes, afin de ne pas gêner le fonctionnement des services de l’EPH par leur présence. Hormis l’examen pratique durant lequel les responsables auront à juger la capacité de chaque stagiaire à faire face à des situations relevant des prérogatives d’un aide-soignant, les élèves seront soumis à un examen théorique qui se déroulera le 17 juin prochain. Les examinateurs que nous avons rencontrés estiment que « le niveau des stagiaires que nous avons testés jusqu’à maintenant est jugé acceptable». Il faut savoir que les corrections, le collationnement des notes et autres formalités pédagogiques et administratives reviennent à l’IFPM de Aïn El Hammam. Mr S.M.Nacer, son directeur, nous informe que les résultats ainsi que les attestations de succès seront délivrées par son établissement. Ce qui donnera plus de crédibilité au diplôme, reconnu par ailleurs par les structures de santé. Quant aux débouchés qui s’offrent aux futurs diplômés, notre interlocuteur nous fait savoir que les structures étatiques recrutent, en priorité les éléments formés par les IFPM avant de compléter les postes vacants par ceux des écoles privées. Il y a en second lieu, les clinques privées pour les sans emploi. Mais, vu le manque de personnel dont souffrent les hôpitaux et les EPSP, les « sortants » de toutes les écoles peuvent trouver du travail, rapidement.
A.O.T.